La vie de jeune maman est plutôt chargée et chaotique. Mais elle le devient plus encore lorsqu'on reprend le travail. J'ai de la chance : Amaury a commencé la crèche à l'âge de cinq mois, date à laquelle j'ai repris mes gallons d'orthophoniste. Beaucoup de jeunes mamans doivent retourner au travail lorsque leur bébé est beaucoup plus jeune que ça. Et pourtant, pour moi, la transition n'est pas si facile. Pour deux raisons. La première, c'est que j'ai plus ou moins changé de trajectoire professionnelle, en tout cas pour l'année à venir. Je n'exerce plus en neurologie adulte, mais dans trois écoles différentes, auprès d'enfants. Du coup, j'ai l'impression de patauger et de ne pas être encore trop à l'aise avec ce nouvel emploi. Ce n'est pas si simple de passer des AVCs aux autistes non verbaux, des couloirs de gériatrie à des petits patients de trois ou quatre ans. La deuxième raison, c'est que nous habitons une ville où la circulation est dense, et les bouchons nombreux. Notre nouveau planning est soigneusement minuté et organisé. Impossible de récupérer notre petit lardon en retard à la crèche, il faut pourtant jouer avec les lois locales de la circulation. Et le soir, en rentrant du travail, commence ma deuxième journée, celle où je lave et stérilise les biberons, où je donne son bain à Amaury, où je prépare le dîner (spartiate pour le coup !), où j'ai parfois des préparations de séances à terminer, et où il faut gérer la maison, le linge, le ménage, et tout le toutim. Impossible de traîner, au risque de se coucher très tard et d'avoir les yeux cernés le lendemain. Et au matin, tout recommence, la même cadence infernale... Inutile de dire que les weekends sont précieux. C'est pendant ce temps libre qu'il est possible d'explorer les environs et de profiter de Miami. La plage est à dix minutes, et les sorties ne manquent pas. Et le weekend prolongé de Labor day qui arrive va faire du bien. Profitons-en, le semestre ne fait que commencer...
Chroniques franco-américaines d'une petite frenchy au pays de l'oncle Sam
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mardi 30 août 2016
dimanche 21 août 2016
Miami beach
Ce matin, nous avons eu la chance d'aller faire un tour à la plage, dans le quartier de Miami beach, à peine à vingt minutes de chez nous (quand il n'y a pas de bouchons). Afin d'éviter le soleil brûlant avec bébé, nous y sommes allés tôt, y avons déjeuné, et sommes rentrés à la maison en début d'après-midi. C'est un quartier intéressant, avec de petits immeubles en bord de plage, de grands buildings en retrait sur la côte, avec de nombreux restaurants, cafés et boutiques, dont certains ouverts vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Même si le quartier est souvent mentionné dans les médias à cause de la recrudescence du virus Zika, le détour en vaut la chandelle. C'est un quartier en presque-île/île, reliée au continent par quelques ponts, en bord de l'océan Atlantique. Outre une immense plage de sable très blanc, une eau à la même température que l'air, et une vue magnifique sur l'océan, il comprend un quartier art déco avec de nombreux hotels et bâtiments construits entre les années vingt et les années quarante. On s'y serait crû en vacances. Nous y avions déjà séjourné en 2011 lors de nos vacances dans les îles Keys et à Miami, et nous y sommes revenus avec grand plaisir. Miami beach a été une petite parenthèse d'une demie journée qui nous a permis de nous ressourcer avant la dure rentrée qui nous attend cette semaine. J'attends encore que la paperasse soit à jour pour pouvoir débuter mon contrat dans les écoles publiques du comté de Miami-Dade. Pour l'instant, je sais que je vais pouvoir exercer trois jours par semaine dans une école du nord de Miami, en plein quartier haïtien. Je ne sais pas encore où les autres jours me mèneront, car l'agence qui m'a recruté n'a encore pas finalisé les contrats dans toutes les autres écoles. Je suis un peu déçue de ne pas pouvoir poursuivre ma carrière avec des adultes à ce stade ; j'avoue que je suis vraiment moins à l'aise avec des enfants, et j'ai un peu "perdu la main". Néanmoins, après plusieurs mois à la maison à m'occuper d'Amaury, il me tarde de retrouver mon activité professionnelle et d'avoir une autre vie que celle de maman. Et puis, d'ici un an, j'aurai (si tout va bien !) ma licence professionnelle d'exercice qui me permettra peut-être de retrouver la neurologie adulte, à moins que cette parenthèse en milieu scolaire ne me fasse prendre une autre direction ?
dimanche 7 août 2016
La comida en Miami
Impossible d'aborder les innombrables choses à faire à Miami sans parler de la nourriture. Après plusieurs années en Pennsylvanie où les restaurants n'étaient pas toujours fantastiques (pour la plus grande majorité !), se retrouver dans une ville immense aux influences internationales a ses avantages. Chaque culture a apporté, au fil des vagues d'immigration, sa gastronomie et ses spécialités. Il existe des restaurants cubains bien sûr, mais aussi du Nicaragua, Guatemala, Pérou, Colombie, Chili, Argentine, et de bien d'autres pays d'Amérique du Sud. A cela s'ajoutent tous les restaurants asiatiques, coréens, japonais, chinois, vietnamiens ou thaïlandais. Et puis bien sûr, le choix ne manque pas pour la nourriture française. Boulangeries, pâtisseries, bouchons et restaurants fleurissent à peu près partout ici. Ce midi, nous avons déjeuné en terrasse dans une mangrove du quartier de Coconut Grove. Un petit café-brasserie extra, à l'ombre des palmiers, à deux pas de la baie et à peine à dix minutes de chez nous. Jus de fruits frais, carpaccio/ceviche de poisson, desserts en folie... l'expérience a été bien similaire à toutes les autres expériences que nous avons eu ici jusqu'à présent. Pas un seul mauvais repas à Miami. Alors, à défaut de faire des réserves de graisse pour l'hiver, nous faisons des réserves pour l'été. On dit que le gras isole ? Peut-être auront-nous moins chaud l'été prochain avec une vingtaine de kilos en plus ? Affaire à suivre...
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