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mardi 26 février 2019

Le parc national des Everglades


Les visiteurs et touristes qui s’attardent un peu en Floride le savent bien. Le parc national des Everglades est un lieu incontournable à ne pas manquer. Troisième plus grand parc américain après Death Valley et Yellowstone, il est composé de marais, d’étendues d’eau plus ou moins profondes, et de forêts, et c'est aussi c’est l’un des enjeux nationaux de la préservation de la faune et de la flore sauvage. Trente-six espèces menacées et protégées s’y côtoient, notamment la panthère de Floride, le crocodile américain, et le lamantin. Et le symbole -de loin- le plus connu de ce parc est l’alligator. On en trouve à peu près partout, et il convient d’éviter soigneusement de faire trempette dans toute étendue d’eau douce. C’est d’ailleurs une règle de base en Floride : pour se baigner, il faut se limiter à l’océan et aux piscines. Tout autre lac, lagon, mare, ruisseau, voire étang privé, peut potentiellement accueillir ces visiteurs aux dents acérées. Chaque année, des accidents se produisent faute de prudence. Le parc naturel des Everglades est absolument gigantesque. Entre quelques attrape-touristes et les fameux bateaux hydroglisseurs, la plupart des activités possibles tournent autour de l’environnement naturel. De nombreux visiteurs y campent, y déposent leur canoë ou leur kayak, y randonnent, y observent et y photographient des milliers d’espèces animales. Les poissons d’eau douce y sont nombreux, ainsi que les oiseaux. Et ils ne sont pas les seuls. L’été (surtout, mais aussi la nuit toute l’année), le lieu regorge de moustiques, plus ou moins nombreux et virulents en fonction du vent, de l’heure et de la température. Donc à bon entendeur, n’oubliez surtout pas de vous équiper de spays anti moustiques si vous prévoyez une visite du parc. Et comme dans chaque parc national, il est bien évidemment interdit de prélever tout échantillon de plante et de perturber/déranger la vie sauvage. Et celle-ci est partout, il suffit simplement d’attendre et d’observer...





jeudi 14 février 2019

La Saint Valentin


Je ne suis pas sûre d’avoir jamais publié d’article sur ce blog qui parle de la Saint Valentin, alors mieux vaut tard que jamais ! Cette fête datant du XIVème siècle est célébrée de plus en plus dans le monde entier et notamment dans les pays anglo-saxons. C’est aujourd’hui une journée très particulière à l’école. Les élèves prennent part à des dance parties, et ils échangent des cartes et des poèmes entre eux toute la journée. Les cartes ne se veulent pas nécessairement romantiques (même si certains en profitent pour glisser un petit mot doux à leur camarade préféré), et contiennent principalement des messages d’amitié, de gentillesse et d’appréciation. Ainsi, Amaury est lui-aussi parti à la crèche avec ses cartes pour chacun de ses camarades. J’avoue que cette tradition m’est relativement étrangère, la Saint Valentin étant en France plutôt une fête commerciale à et destination exclusive des amoureux. Mais ici, aux États-Unis, c’est aussi (et surtout) une fête du partage, de l’amitié et de la caramaderie au sein des écoles. J’ai prévu quelques petites surprises pour mes petits patients, et notamment quelques sucreries. L’ambiance est à la fête, et la motivation pour travailler est plus ou moins au rendez-vous. Quant à nous, à la maison, nous ne célébrons jamais la Saint Valentin, et en tout cas pas avec des cadeaux. Il n’y a pas besoin d’excuses pour se montrer notre attachement réciproque et pour passer un peu de temps à deux. Et rien n’empêchera de fêter ça officieusement ce week-end, lorsque l’emploi du temps sera un peu moins chargé et que l’épuisement professionnel de la semaine se sera un peu atténué...


dimanche 10 février 2019

Une expérience américaine : aller chez le kiné


Je n'avais pas eu l'occasion (ni le besoin) d'aller chez le kiné depuis fort longtemps, mais une vilaine blessure de l'épaule et du cou -en lien avec ma musculature mollassonne et atrophiée- m'a conduite à devoir consulter cette année. Quand on passe son enfance à sauter, grimper, faire la casse-cou, faire du cheval, de la gym, de la danse, du ski, et j'en passe, et que les dommages collatéraux sont des chutes assez violentes, la transition est difficile à l'âge adulte lorsqu'on est une véritable couch potato. Une "pomme de terre de canapé" est outre-atlantique un joli surnom pour les personnes de mon genre, atteints de flemmardise aigüe et totalement allergiques au sport. Ayant fait beaucoup de sport jusqu'à l'adolescence, les dommages sur ma colonne vertébrale sont bien visibles. Outre des disques en mauvais état au niveau lombaire, je dois maintenant gérer une dégénérescence de certains d'entre eux au niveau cervical. Ou comment se prendre une bonne claque dans la figure en réalisant que le sport, c'est quand même utile pour maintenir la musculature existante, entretenir les muscles, les articulations et également conserver une santé respiratoire et cardiaque. J'avais pourtant décidé, nonchalamment, à l'automne dernier, de reprendre un peu le tennis. Bien que le tennis soit un sport totalement asymétrique (et étant aussi accessoirement totalement nulle en la matière), j'avais repris doucement, en alternant les deux bras (gauchère power), et en augmentant l'intensité et la durée de l'exercice avec le temps. Mais c'était sans compter sur mes épaules ramollies par l'âge et la paresse. Après quelques semaines, j'ai réussi à me créer une entorse cervicale extrêmement handicapante, plus douloureuse qu'un accouchement. Après des semaines de canapé et un traitement de cheval, je me suis retrouvée à consulter un médecin du sport, qui a confirmé l'état inquiétant de ma colonne vertébrale et prescrit de la kinésithérapie intensive. Me revoilà donc, quelques semaines plus tard, en bonne voie de reprendre le tennis ce printemps (si tout va bien), grâce aux bons petits soins d'une équipe en or à l'hôpital. J'imagine que les kinés français font à peu près la même chose que les kinés américains. Mais il existe cependant de nombreuses différences. La première commence pendant les études. Les physical therapists possèdent un niveau d'études qui est exigé jusqu'au doctorat. Les études sont donc plus longues et de fait, encore plus poussées. La seconde différence est totalement inhérente au coût des soins ici. Tous les actes de santé sont (beaucoup) plus chers et les kinés américains possèdent un équipement de compétition. La salle de physical therapy est un plateau technique dernier cri, avec plus d'une cinquantaine de machines en tous genres, des appareils sophistiqués, gérés par ordinateur et à la pointe de la dernière technologie. Je n'ai pas pu vous prendre de photo complète du lieu en question, car les machines étaient utilisées par des patients, mais c'est assez impressionnant à voir. Et puis entre deux massages ou deux exercices de musculature, il est fort agréable de regarder au-dehors la vue sur le campus de l'Université de Miami et ses palmiers. Pour le reste, je croise les doigts pour que cette vilaine blessure ne soit plus qu'un mauvais souvenir...


vendredi 1 février 2019

Bakeaholic



A l’instar des alcooliques, des accros au boulot (workaholic), des drogués au sport (sportaholic), il existe une variété de serial bakers dont je fais partie, et que l’on peut désigner en anglais par le terme de bakeaholic. Le bakeaholic se doit d’être gourmand, et il utilise n’importe quelle excuse pour pouvoir pâtisser. En tant qu’étudiante, ça se manifestait beaucoup par “il faudrait que je révise, mais j’ai trop  envie de rester cette nouvelle recette de gâteau”. Plus tard, entrée dans la vie active, ça se rapprochait plutôt de “j’ai du repassage à faire, mais d’abord faisons un petit gâteau à partager avec les collègues de l’hôpital demain”. Puis, enceinte et jeune maman, si la pâtisserie a été temporairement remisée au placard faute de temps, d’énergie, et d’envie (il faut dire que neuf mois à ne pas pouvoir même penser à un œuf cru sans avoir envie de vomir n’aide pas particulièrement) j’en suis maintenant à un point où je n’ai de nouveau envie de faire que ça. J’avais déjà parlé de ma gourmandise invétérée lors de ce précédent article. Et j’entends bien transmettre mon amour pour les pâtisseries (à manger) et les pâtisseries (à faire) à mon petit rejeton, lequel est loin d’être le dernier intéressé par la dégustation de mets sucrés. Alors j‘ai décidé de l’initier très tôt à l’art de la cuisine, et il aime tout particulièrement m’aider à confectionner toutes sortes de réjouissances gustatives pour le palais. Les recettes choisies sont assez simples. Il ne me viendrait pas à l’idée de l’embaucher pour fabriquer une pièce montée, quand bien même j’eusse été capable d’en faire une. Mais laissons aux professionnels les tâches compliquées. Pour l’heure, à deux-ans-et-demi-presque-trois, il me faut choisir des plats rapides et qui requièrent peu de main d’œuvre. Un gâteau au chocolat minute, par exemple, se retrouve tout indiqué. Du chocolat, beaucoup de beurre, du sucre, des œufs et de la vanille... rien de plus n’est nécessaire à une bonne recette. Adieu, gâteaux équilibrés mais “radins”, où le beurre et le sucre sont rationnés comme en quarante. Si j’aime les bonnes choses, je ne compte pas les calories. D’ailleurs, qui n’a jamais été invité chez un(e) ami(e) très fier de te servir une (horrible) tarte « sans gras et sans sucre », mais qui de fait, est sans goût ? Et tant pis si les sucreries font partie intégrante de mon paysage gustatif. Quand c’est fait maison, c’est bien meilleur. Et j’ai le parfait petit assistant en cuisine, qui adore son tablier “lapin” et qui adore lécher le saladier recouvert de chocolat fondu. Reste à ce qu’il apprivoise le batteur à œufs électrique, source de phobie aussi bien visuelle que sonore, et dont les craintes ne sont plus tellement adapté à son âge. Un jour, mon fils, tu sauras faire une meringue italienne les yeux fermés et tu maîtriseras parfaitement la cuisson des macarons. Et pour l’heure, si tu te lasses vite en cuisine, j’avoue que j’apprécie la facilité avec laquelle je réussis à te faire finir tes haricots vers sous la diabolique promesse de te servir une grosse part de gâteau moelleux...