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dimanche 12 avril 2020

Pâques à la maison


Ce billet aurait tout simplement pu s'intituler "Pâques confinés", mais la redondance et la gravité du sujet me semblaient particulièrement enclines à entacher l'esprit de réjouissance qui est d'ordinaire le mien. Alors soit, Pâques cette année ne ressemble absolument pas à ce qui était prévu, mais la journée, ensoleillée, particulièrement riche en chocolats, s'est annoncée dès l'aube sous d'heureux auspices. Amaury et moi avons décoré un sac en papier afin de collecter des trésors sucrés lors de la chasse aux oeufs, organisée ce matin dans le jardin. Il a fait bonne récolte, et particulièrement apprécié le moment. J'ai pu aussi m'affairer un peu en cuisine, le confinement me donnant l'envie de pâtisser. Deux grosses brioches aux pralines de Lyon plus tard, l'après-midi s'est déroulée, entre les différentes vidéoconférences avec famille et amis aux quatre coins de la planète, des pauses-chocolats bien méritées, et des jeux de construction à l'en plus finir. Alors les fêtes pascales ont tout de même été réussies cette année. Ne reste plus qu'à espérer la fin proche de ce confinement, tout en gardant à l'esprit que bon nombre de citoyens continuent à être sur le front, à approvisionner la France, à soigner les malades, et à faire tout ce qu'ils peuvent pour enrayer cette satanée pandémie. Alors le mot d'ordre est simple : restons chez nous.


vendredi 3 avril 2020

Confinés


Il est impossible de commencer ce billet sans immédiatement partager ma gratitude envers tous ceux qui font tourner la France aujourd'hui : merci de votre engagement, merci de votre dévouement. J'ai une pensée toute particulière pour les personnes appartenant au personnel soignant, qui sont sur le front, face à cette saleté de virus et qui gèrent comme elles peuvent le manque de moyens de protection et l'afflux massif de malades. Cela mériterait d'ailleurs un petit article à part entière, tant il y aurait à dire. Depuis quelques semaines et comme la quasi-intégralité des français, ainsi qu'une bonne partie du reste du monde, nous sommes reclus à la maison et ne sortons que pour des raisons indispensables. Provisoirement, je ne travaille pas, tombant automatiquement dans la catégorie des personnes "à risque" (mais c'est une tout autre histoire). J'en profite alors pour m'occuper beaucoup plus de mon petit Loulou, qui a fêté ses quatre ans en confinement. Son anniversaire avec les copains a été reporté sine die, et je me demande si l'on va être capable de célébrer ça avec ses camarades de classe avant l'été. J'ai un gros carton en réserve qui renferme les trésors dédiés au dit événement, tels qu'une piñata géante en forme de tyrannosaure et divers éléments de décoration -tous sur le thème des dinosaures-. Dans le carton en question s'entasse aussi les chocolats de Pâques, qui ont déjà été bien attaqués par moi et mon appétence énorme pour le sucré. J'espère quand même qu'il en restera pour le passage des cloches d'ici une belle semaine ! Alors comment occupe-t-on son temps lorsque l'on est reclus dans un appartement ? Il faut déjà préciser que je nous considère très chanceux, par rapport à bon nombre de français ; l'appartement n'est pas minuscule, et nous avons accès au grand jardin de l'ENS qui constitue, à lui seul, un parc privé immense. D'autre part, il me serait bien impossible d'affirmer que je réussis seule à gérer un petit énergumène aux besoins de mouvements quotidiens décuplés. Logan est en télétravail mais s'occupe énormément de son fiston, lequel partage ses journées entre différentes activités plus ou moins élaborées : jeux libres, lecture, dessins, coloriages, peintures, pâte à sel, cuisine, parcours sportifs, tours en trottinette et temps calmes sur son sacro-saint (et ô combien indispensable) écran. Inutile de préciser que nous regrettons amèrement l'époque de la sieste, temps chéri et déjà relativement ancien où Amaury était capable de "disparaître" pendant au moins une bonne heure et permettre à ses parents de souffler. Alors en attendant la fin du confinement, je me surprends à penser qu'aller travailler est nettement plus reposant que de rester à la maison, et j'envoie toutes mes pensées aux mamans de grandes tribus, recluses avec leurs petits monstres à la maison, qui gèrent et assurent la classe à domicile d'une main de maître...