© Elise Connors 2019. All Rights Reserved Worldwide.

Droits d'auteur : L'intégralité de ce blog est la propriété de son auteure. Toute reproduction, partielle ou totale, ne peut se faire sans son accord écrit préalable. Le délit de plagiat ou contrefaçon expose à trois ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende (article L335-2 du code de la propriété intellectuelle)

jeudi 22 décembre 2011

Man vs. wild

L'ours noir de Pennsylvanie
Un raton-laveur, un écureuil, ou une biche : voilà les animaux sauvages les plus fréquemment croisés en ville en Pennsylvanie. Dans le New Jersey, où la vie sauvage côtoie de près la modernité humaine, les animaux se mêlent aux hommes comme si de rien n'était. Et si certains causent de nombreux dommages -humains et matériels- (les collisions en voiture avec les gibiers constituent un fort taux de mortalité ici-bas, et les écureuils détruisent des sous-sols ou des toits, tandis que les ratons-laveurs fouillent les poubelles et éparpillent les détritus un peu partout), d'autres apportent un peu d'inhabituel à nos yeux européens. Qui peut se vanter de voir un ours sur le perron de la maison ? Pas moi, mais certains de nos voisins for sure. Il est incroyable d'être confrontés quotidiennement à ces bestiaux plutôt rares et discrets sur le vieux continent. De nombreux siècles de chasse organisée ont largement contribué à l'extinction ou à la raréfaction de certaines espèces ; le loup et l'ours en sont un bon exemple. Ici l'homme n'a pas encore eu le temps de détruire le territoire naturel, Christophe Colomb n'a pas découvert l'Amérique il y a si longtemps à l'échelle de l'humanité. Et dire que certains, en France, élèvent et relâchent des faisans et autres gibiers pour l'ouverture de la chasse... Ici cela paraîtrait totalement ridicule. Et les chasseurs sont très nombreux, notamment en Pennsylvanie. A mes débuts ici, je me suis beaucoup extasiée de ces affreux écureuils gris, prenant des photos et cherchant à les approcher. Mais le temps faisant, la lassitude a gagné la partie. Point d'exceptionnel à croiser ces vilaines bêtes bruyantes, qui ressemblent plus à des rats qu'à nos mignons petits écureuils roux français. Je n'y prête plus attention. Les oiseaux sont nombreux, les oies sauvages sont partout. L'été voit son lot de hummingbirds (les fameux colibris) et nos pigeons et mésanges paraissent bien peu attrayantes face aux cardinaux pourpres locaux. Il y a même des mouffettes, qui sentent particulièrement mauvais. On devine leur présence plutôt qu'on ne les voit. Et dans cette période de fête, je pourrai même, peut-être, qui sait, croiser les rennes du Père Noël ?

dimanche 11 décembre 2011

Jingle bells, jingle bells, jingle all the way !



Lewisburg se prépare à fêter Noël. Les vendeurs de sapins ont ouverts leur baraques en bois le long des routes, les gingerbread men et autres sugar cookies sont à la fête, les guirlandes lumineuses se dressent aux devantures des maisons, partout les chants de Noël nous émoustillent les oreilles et il fait bon penser aux fêtes de fin d'année. Pas d'escargots ni de foie gras à l'honneur, et encore moins de papillotes. Il va falloir composer avec la tradition locale ! Nous avons dressé notre sapin hier, notre premier et officiel sapin de Noël aux Etats-Unis. C'est le plus petit qu'on puisse trouver, et c'est pourtant le plus grand que j'ai eu ! (encore un aspect positif de la démesure américaine). Il est local, il a été coupé sur la commune de Lewisburg. Ici en Pennsylvanie centrale, de nombreuses nurseries font pousser des sapins qui partent approvisionner New York et la côte est. Le choix des décorations n'a pas été difficile, il ne m'a fallu qu'éviter  d'acheter les affreux items en plastique made in china, comme des faux mini-hamburgers : suspendre un hamburger à mon sapin ? No way. Nous n'avons pas décoré notre jardin comme nos voisins. Un père Noël gonflable géant et en plastique n'était pas très tentant. Le mauvais goût kitsch est partout, il suffit de se promener dans notre quartier. Certaines maisons n'ont rien à envier aux enseignes lumineuses de Las Vegas. En attendant de m'exercer à la confection d'une bûche, j'ai fait des truffes en chocolat. Après tout, c'est le mois de la gourmandise, il faut en profiter ! Tout le monde semble avoir terminé son shopping pour les fêtes, ce qui me rend un peu nerveuse...je n'ai pas commencé. Mieux vaut tard que jamais : sitôt la fin officielle du semestre arrivée, promis je me lance dans mes achats de fêtes. Les cartes de voeux sont en préparation et je peaufine certaines idées de menu. Noël arrive...je sautille comme une puce ! Mais avant ça, je devrais calm down : j'ai mon examen final mardi matin, il est temps de (faire semblant de) réviser.