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vendredi 29 juillet 2016

Déménagement (Episode 2)


Les meubles sont finalement arrivés de Pennsylvanie ! Ils se sont fait attendre, mais ils sont là. Plus que quelques cartons à ouvrir, une tringle à rideau à accrocher, un gros nettoyage des extérieurs à prévoir, mais nous sommes finalement installés ! Tout est allé plutôt vite. Les déménageurs n'ont pas mis plus d'une heure et demie pour tout sortir du camion. Mais de notre côté, il a fallu plusieurs jours pour que la maison ne ressemble plus à un champ de bataille. C'est incroyable le bazar que l'on peut accumuler au fur et à mesure des années ! L'armée du salut a pu récupérer pas mal d'objets et de bric-à-brac dont nous n'avons pas besoin ici. Reste à prendre progressivement nos marques. Je commence à me repérer, et j'ai conduit toute seule plusieurs fois. La circulation est très très intense ici, et les habitants de Miami conduisent comme des marseillais. Le klaxon, que je n'ai jamais utilisé en Pennsylvanie ou presque, est désormais très utile pour éviter diverses collisions et véhicules conduits par des personnes en train de (au choix, rayer la mention inutile) : envoyer des textos, téléphoner, manger, fumer, boire, et même skyper ! Je m'habitue doucement au climat très très humide, et aussi très chaud. Impossible de passer trop de temps à l'extérieur, l'air est étouffant et particulièrement lourd. La climatisation est devenue ma meilleure amie, et grâce à elle l'on peut vivre plus ou moins normalement. Je continue mes cours d'espagnol, et je commence à être capable de dire quelques petites choses, ce qui est une nette amélioration depuis mes débuts. Et puis, bien sûr, je suis en pleine recherche de boulot. J'ai déjà des offres intéressantes, et je devrais en savoir plus très bientôt. Notre petit lardon fait des progrès chaque jour, notamment en ce qui concerne le sommeil, et la perspective de retourner travailler bientôt commence à faire son petit bonhomme de chemin...

mercredi 20 juillet 2016

Bienvenido a Miami!!!

Buns & buns, un restaurant du quartier de South Miami
Pastel de coco y pastel de guava, un régal !
Nous y sommes ! Après un voyage long et pénible (bébé n'aimant pas tellement le changement de pression dans l'avion), nous sommes finalement bien arrivés à Miami, sous une chaleur étouffante et humide, au son des nombreuses langues qui se côtoient ici (et notamment l'espagnol). J'aurais aimé intituler cet article "déménagement, épisode 2", mais nous n'y sommes pas encore, loin s'en faut. Nos meubles sont à l'heure actuelle toujours en Pennsylvanie, même s'il était prévu qu'ils nous soient livrés aujourd'hui. Qu'importe, une semaine de plus ou de moins à vivre dans une valise, au point où nous en sommes... Et puis nous avons plus de temps pour régler les nombreux cauchemars qui sont survenus lors des travaux de la maison. Après avoir coupé la ligne électrique centrale, les ouvriers ont fait sauter la canalisation principale d'eau dans le jardin, bien sûr un samedi soir où il n'est pas facile de joindre la compagnie des eaux... Mais tout semble s'arranger. Ils sont venus couper l'eau dans la nuit (avant que le jardin ne soit complètement transformé en piscine terreuse), et la canalisation (vieillissante) a été remplacée le lendemain. Reste plus qu'à attendre nos meubles, annoncés pour samedi (paraît-il). Pendant ce temps, nous avons loué une maison pas loin de la nôtre, et nous passons du bon temps avec mes beaux-parents à Miami. Miami qui est une super ville, pleine de contrastes, avec des quartiers de millionnaires au bord de la mer, un centre-ville avec ses gratte-ciels (toujours au bord de l'eau !), et ses immenses banlieues résidentielles qui s'étalent sur des dizaines de kilomètres. Nous habitons le quartier de South Miami, proche du campus, de nombreux commerces et restaurants, et pas si loin du métro (dix minutes en voiture). Les restaurants ici sont fabuleux. Outre les restaurants cubains, l'on peut trouver des restaurants haïtiens, mexicains, japonais, guatémaltais, et de tous les autres pays d'Amérique du sud. Partout, tout est bon, cuisiné avec l'influence des tropiques : noix de coco, goyaves, ananas, mangues et autres fruits exotiques se trouvent partout. La langue majoritaire est l'espagnol, avec une très forte communauté cubaine et d'Amérique du sud. Il y a aussi de nombreux haïtiens, et pas mal de français. Il y a des boulangeries françaises, des restaurants français, des cafés français... On peut presque tout trouver ou presque, c'est juste une histoire de prix. J'ai aussi commencé à apprendre l'espagnol (il n'est jamais trop tard pour s'y mettre !), histoire de pouvoir communiquer avec les millions de gens qui parlent cette langue ici, et aussi dans le but d'élargir mes potentialités professionnelles ; car sans l'espagnol, il est beaucoup plus difficile de trouver un emploi à Miami. Alors je potasse, j'assiste à des cours, et simplement, j'écoute, je regarde, et je profite de cette nouvelle ville qui m'enchante déjà...


mercredi 13 juillet 2016

Déménagement (Episode 1)


Nos affaires ont pris place dans le camion en direction de Miami ! Après une journée bien chargée à faire et refaire tous les cartons, les déménageurs n'ont pas mis plus de trois heures pour tout charger et emballer nos meubles. Quid de la suite ? Je m'envole demain avec Amaury de l'aéroport de Washington, et nos affaires nous retrouverons en Floride sous quatre à dix jours. Impossible d'en savoir plus à ce stade, et cette date imprécise rend les choses encore plus compliquées. De son côté, Logan est en plein travaux à Miami. Outre les peintures, le toit et la fosse septique doivent commencer aujourd'hui, notamment s'il ne pleut pas (mais cela reste à voir). Les rénovations du système électrique sont quant à elles terminées, les prises installées étant finalement aux normes et parfaites en prévision d'un petit bonhomme qui va marcher à quatre pattes dans quelques mois ! Je n'ai pas pu tellement aider pour tous ces travaux à distance, en ayant encore même jamais vu la maison, mais j'ai pu superviser le déménagement côté Pennsylvanie, ce qui est déjà bien. Nous avons beaucoup d'aide de la part de mes beaux-parents, aussi bien pour ce grand chamboulement que pour s'occuper du bébé, et je ne sais pas si nous aurions pu tout faire sans eux. Je commence à être légèrement anxieuse en ce qui concerne le gros voyage de demain. J'anticipe une journée pas facile avec bébé dans les bras, à l'aéroport, voulant gigoter tout le temps et dormant peu (Amaury est décidément très actif !), tentant d'aller aux toilettes, d'enregistrer mes bagages et la poussette, d'allaiter discrètement si possible, de récupérer ma valise, de porter mon sac d'ordinateur, le sac à langer, et peut-être d'autres choses encore. Je risque de passer mon temps à surveiller mes affaires, un hochet à la main, le t-shirt couvert de lait et/ou de vomi, une couche ou plusieurs couches sales plus tard, les bras endolori d'être passée par la sécurité (où même la poussette doit être repliée et passée dans la machine !), le tout avec un petit lardon agité. Mais au final, je serai très soulagée de retrouver Logan à Miami, où de belles choses nous attendent, une fois les meubles arrivés à bon port. La suite, comme toujours, au prochain numéro...

lundi 4 juillet 2016

Independence Day


Ce weekend prolongé célèbre l'indépendance américaine, obtenue suite à l'adoption de la déclaration d'indépendance du 4 Juillet 1776, où les 13 colonies originales fondatrices des Etats-Unis se sont séparées de l'empire Britannique. Ici, tout a revêtu les couleurs du drapeau, bleu, blanc, rouge (oui, ce sont bien les mêmes couleurs que le drapeau français !) : les vêtements, les pâtisseries, les maisons... Les feux d'artifices succèdent aux traditionnels barbecues, et les smores font complètement partie du paysage. Nous passons un week-end calme, en Pennsylvanie, mais sans Logan (qui est déjà parti à Miami). Il fait très beau, et je profite de cette météo clémente avant la chaleur de Miami en plein été. Les moustiques sont malheureusement déjà arrivés, et il n'a pas fallu plus d'une petite soirée en extérieure pour me faire dévorer les mollets et les pieds, les plus exposés au contact desdites bébêtes en folie. D'ailleurs, je trouve que les moustiques sont beaucoup plus gros ici que sur le vieux continent, et beaucoup plus méchants. Une simple piqûre met plusieurs semaines à cicatriser complètement. Inutile donc de préciser que j'ai une sainte horreur de ces bestioles, et que je ferais mieux de m'y habituer dès à présent, car le climat semi-tropical de la Floride est propice à toutes sortes d'insectes, de reptiles, et d'autres animaux plus ou moins attirants ou détestables. Scorpions, lézards, geckos, cafards, iguanes, alligators, araignées, ours, requins, serpents, ou panthères de Floride font partie du patrimoine local (voir la liste des animaux plus dangereux ici). Et puis bon, si les petites bêtes ne mangent pas les grosses (normalement !), je serai sans doute très contente que notre maison soit complètement équipée de moustiquaires et que le jardin soit clos, au cas où un alligator vienne faire un petit tour chez nous...

dimanche 3 juillet 2016

Jurassienne d'ailleurs

 Un article est paru dans le Progrès aujourd'hui !