Après avoir quitté la moiteur de l'été à Miami, la première étape de notre retour en France s'est faite dans le nord du Michigan, à deux pas du Canada et dans un climat relativement doux comparé à l'hexagone et au reste des Etats-Unis. Ici, chez mes beaux-parents et comme toujours, les conversations vont bon train et les estomacs sont bien remplis. Moi qui ai la chance de maintenir mon poids de base sans vraiment faire d'efforts, je peux dire que je commence légèrement à peiner pour fermer mon pantalon. Et les bons petits plats cuisinés de ma belle famille en sont totalement responsables. Mais le séjour touche presque à sa fin et d'ici quelques petits jours, il sera à nouveau temps de boucler les valises pour retrouver Paris. En attendant, nous profitons allègrement de la piste cyclable qui passe juste à côté de la maison pour se déplacer à deux roues sur des voies interdites aux voitures, sur des dizaines de kilomètres de distance, et sur du plat principalement tout autour du lac Michigan. De son côté, Amaury aura cette année été initié au Taekwondo, aux cours de cuisine et aux entrainements de foot, tandis que Joséphine aura bénéficié d'aller-retour fréquents au parc. Son vocabulaire s'est considérablement enrichi, et elle s'essaye maintenant à mémoriser les couleurs (that's a work in progress). Après du bon temps en famille, ce matin nos visiteurs australiens ont eux-aussi repris leur route, et j'espère sincèrement que (pandémie mondiale ou pas) il ne faudra pas à nouveau patienter trois ans avant de les revoir. Et si la dodufication* active qui nous touche s'est déjà bien amorcée chez beau-papa et belle-maman, il est presque impossible que cette dernière ne s'arrête lorsque nous aurons retrouvé ma belle patrie natale. À nous fromages, saucissons, pâtisseries, baguettes croustillantes, charcuteries et autres mets typiquement français...plus que quelques jours de patience et je serai à la maison...
*néologisme allègrement utilisé par la communauté des bons vivants