© Elise Connors 2019. All Rights Reserved Worldwide.

Droits d'auteur : L'intégralité de ce blog est la propriété de son auteure. Toute reproduction, partielle ou totale, ne peut se faire sans son accord écrit préalable. Le délit de plagiat ou contrefaçon expose à trois ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende (article L335-2 du code de la propriété intellectuelle)

dimanche 11 septembre 2022

Deux ans

Et voilà, je me préparais psychologiquement depuis quelques semaines, mais je n'ai pas pu arrêter le temps. Mon deuxième bébé, ma toute petite, ma déjà grande fille a deux ans. Deux belles années qui sont passées à une vitesse folle. Deux belles années à découvrir sa personnalité, qui s'annonçait plutôt calme mais qui s'est révélée depuis tour-à-tour tornade, clown, hyperactive et passablement têtue. Depuis quelques jours, Mademoiselle Sourire a commencé son année en toute petite section dans une école maternelle privée bilingue et pour l'instant elle s'y plait énormément. A la maison, elle continue à vouer une admiration sans bornes pour son grand frère et n'hésite pas à se faire entendre, de façon plus ou moins diplomatique et sans discrétion aucune. Cette demoiselle a de la voix et aime le faire savoir, et je doute fortement que nos voisins aient pu ignorer sa présence dans l'immeuble. Du reste, c'est une grosse dormeuse qui a besoin de longues nuits et de belles siestes, histoire de récupérer toute l'énergie dépensée en mouvement perpétuel tout au long de la journée. Elle aime par-dessus tout courir et s'élancer sur le toboggan, ne se posant presque jamais, sauf peut-être lorsqu'on lui place un bon livre entre les mains. Ma toute belle, ma douce Joséphine, je sais que tu vas grandir fonceuse, indépendante et militante. Mais pas trop vite s'il te plait, je veux encore profiter un peu de mon dernier bébé, avant que je ne cligne un peu trop vite des yeux et que n'arrive déjà le jour où tu partiras à l'université ou vers d'autres aventures loin de ta maman...

mercredi 7 septembre 2022

Une rentrée chargée

Amaury a bien retrouvé le chemin de l'école, après un long été de vacances, puisque l'année américaine se termine début Juin et que la rentrée française n'est pas en Août mais en Septembre. Il a fait ses premiers pas en CP, dans une classe de vingt élèves, à l'école du quartier. Socialement, je crois qu'il n'a pas tardé à se faire des amis, une petite bande de "mecs" (comme ils se surnomment mutuellement) qui sont accueillis comme lui à la cantine et à la garderie du soir. Educativement, il n'est absolument pas en difficulté étant donné qu'il lit depuis fort longtemps et que pour l'instant le niveau n'est pas très haut. Mais il lui faut quand même apprendre l'écriture cursive et les règles de l'école à la française. Joséphine de son côté avait commencé l'adaptation chez la nounou, mais nous avons obtenu -de façon presque inespérée- une place en école maternelle privée bilingue qui accueille les enfants à partir de 2 ans. Elle a donc commencé à s'y rendre cette semaine et pour l'instant je suis ravie des activités pédagogiques proposées, des locaux neufs, des menus de leur cantine et du contact avec les professionnels qui y travaillent. Quant à moi, j'ai pris mon poste en centre d'action médico-social précoce (CAMSP) auprès de petits patients de 0 à 6 ans atteints de syndrome génétiques rares et de séquelles d'extrême prématurité. Le gros de mon travail va viser les troubles de l'oralité et de la déglutition, sans négliger la communication et le langage qui sont aussi au premier plan de l'intervention. Logan va lui pouvoir finalement (après un été de travail compliqué en présence des enfants) se remettre à bosser plus sereinement, sans avoir besoin de grappiller quelques minutes de paix très tôt le matin, pendant la sieste de Joséphine ou après le coucher des enfants. Je sens que notre nouvelle vie parisienne va être en perpétuel mouvement, et j'ai d'ailleurs jugé cette rentrée passablement chargée avec une tonne de paperasse, des tas de nouvelles habitudes à prendre, et relativement peu de temps pour souffler. Il n'empêche que l'aide familiale vient tout de même de débarquer ce matin du Michigan, et que l'on compte bien -le cas échéant- sur Mimi et Grandpa pour nous porter secours si besoin. Et dans le cas contraire, nous espérons qu'ils se joignent à nous régulièrement pour profiter des goodies à la française qui sont si difficiles à dénicher aux Etats-Unis...