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dimanche 25 juin 2017

Une semaine éprouvante


Après une arrivée en  France sans encombres et quelques jours très agréables, les choses se sont gâtées puisqu'Amaury est tombé malade. La semaine s'est terminée aux urgences dans la nuit, le petit loulou ayant 41° de fièvre et n'étant plus capable de s'hydrater. Bilan des courses : trois jours d'hospitalisation en pédiatrie, une sacrée dose d'antibiotiques et une vilaine intra-veineuse plus tard, il est totalement remis sur pieds ! Je suis de mon côté complètement à plat, après des nuits sans sommeil ou presque et très morcelées, qui m'ont vaguement rappelé les premières heures de sa vie, où mes cernes étaient devenues des valises et où une sieste de deux heures avait tout simplement le pouvoir de me sauver la vie. L'équipe de l'hôpital a été super, très compétente, très bienveillante. J'ai eu quelques pensées pour les parents qui fréquentent assidûment les services de pédiatrie et dont les enfants ont une maladie chronique ou difficile à traiter. Leur situation n'a vraiment rien de comparable. Pour Amaury, rien de grave heureusement et les choses se sont bien arrangées, mais inutile de dire que l'heure est maintenant à la récupération physique et mentale...

lundi 19 juin 2017

Home, sweet home

Lac de Chalain, plage de Doucier
Une semaine de pur bonheur dans mon cher Jura, rien de tel pour nous remettre du décalage horaire. Si le voyage s'est plutôt bien passé (Amaury ayant dormi une bonne partie du vol entre Miami et Madrid), il a quand même fallu une paire de jours pour se remettre de ce long trajet, le tout, bien sûr, aidés par la gastronomie locale et le soleil quotidien. Rien n'a changé ici, ou presque. Le comté est toujours aussi bon, le Macvin toujours aussi appréciable, et les corniottes toujours aussi croustillantes. Nous sommes arrivés à temps pour la cueillette des fraises. Amaury s'est retrouvé assis, dans les fraisiers, à picorer les fruits mûrs à point, le menton dégoulinant de jus et les joues roses de plaisir. Chez Mamie, il a aussi mangé une bonne livre de framboises, et a dit bonjour au chien. Il est obsédé par les animaux, et a pu admirer de près des poneys, des vaches, et bien sûr, le chat de mes parents qui lui, s'est bien gardé de s'approcher d'un petit Loulou curieux mais chenapan sur les bords. A Miami, notre maison n'a qu'une seule marche, aussi Amaury a également découvert ici les escaliers, et la balançoire. La montée est facile, à quatre pattes, mais la descente est "en cours d'apprentissage". Du reste il réussit à ouvrir toutes les portes, et l'on ferme le portail du jardin pour s'assurer qu'il reste loin des voitures. Bref, une belle petite semaine vient de s'écouler, et ce n'est que le début. Bientôt, j'irai faire un tour du côté de Besançon, puis à Paris pour quelques jours. Je savoure chaque journée, sous un soleil radieux et un ciel bleu sans l'ombre d'un nuage...

vendredi 9 juin 2017

Prêts à décoller !


Les valises sont (presque) prêtes, la maison est (à peu près) rangée, les passeports sont à portée de main,  le sac à langer déborde, les billets d'avion sont imprimés, et tant mieux, car demain, nous nous envolons pour la France ! Un an, 364 jours exactement se sont écoulés depuis notre départ l'an dernier. Je me revois, le cosy à la main, les bagages lourds et pleins à craquer, partant pour la Pennsylvanie... Cette année les bagages sont plus petits, mais malgré tout conséquents. La faute à un petit loulou qui a besoin de beaucoup de bordel d'affaires, et je préfère, de toute façon, être bien équipée. Je compte les heures. Je compte les minutes.  Je compte les secondes. Je sautille comme une puce. Et il est probablement inutile de préciser que je vais m'endormir, ce soir, la tête pleine d'impatience et de rêves français...

lundi 5 juin 2017

Une année à l'école


Nous y sommes. Cette année scolaire touche à sa fin à Miami et je suis contente de ranger mes cahiers et jeux d'orthophonistes pour l'été. Les petites frimousses souriantes de mes étudiants vont me manquer (un peu), même si je suis ravie de pouvoir souffler et de profiter de ce temps pour me reposer (si toutefois Amaury se remet à dormir passé cinq heures du matin) et pour voyager (le départ pour la France a lieu dans quelques jours !). Cette année est passée à une vitesse folle. Elle clôt la fin de mon clinical fellowship, sorte d'"internat" en orthophonie qui me conduit -finalement- à ma certification définitive. Je vais envoyer cette semaine les documents officiels pour obtenir mon Certificate of Clinical Competence, Saint Graal tant attendu. Sept ans se sont écoulés depuis mon premier diplôme en 2010. Sept années à se projeter dans cette vie qui me permet d'exercer dans deux pays et deux continents. Sept années de sacrifices, d'allées et venues entre le pays de l'Oncle Sam et notre bonne vieille France. Sept années chargées, intenses, stimulantes, riches, et inoubliables où j'ai parfois perdu pied (les années de mastère n'ont pas spécialement été reposantes), où j'ai beaucoup appris, et où j'ai changé drastiquement ma pratique et mon approche professionnelle. Et pourtant. J'imagine que je vais poursuivre ces apprentissages tout au long de ma carrière. On ne cesse pas d'apprendre parce qu'on obtient un diplôme ou une autorisation officielle d'exercer. On ne cesse pas d'apprendre au risque de s'ennuyer et de laisser la profession devenir banale et lassante. On ne cesse pas d'apprendre, car chaque terrain d'exercice est différent. Déjà, le monde de l'hôpital, de ses patients, me semble loin. Je n'ai pas tout oublié (loin s'en faut), mais pourtant, je me sens déjà presque rouillée. Il va falloir que je fasse un choix à un moment donné. Vais-je poursuivre mon activité dans des écoles ? Vais-je reprendre ma blouse d'hôpital ou porter mes vieux scrubs ? Je l'ignore encore. Pour l'année à venir, j'ai renouvelé mon contrat. J'ai choisi de poursuivre ma profession à l'école, au risque -peut-être- de me lasser. Amaury est encore petit, et je ne me vois pas renoncer aux horaires scolaires avantageuses, ni aux congés d'été. Pour l'instant et pour l'année qui vient en tout cas. Et puis, ces petites bouilles vont quand même me manquer un peu au cours des prochaines semaines...