Amaury a bien retrouvé le chemin de l'école, après un long été de vacances, puisque l'année américaine se termine début Juin et que la rentrée française n'est pas en Août mais en Septembre. Il a fait ses premiers pas en CP, dans une classe de vingt élèves, à l'école du quartier. Socialement, je crois qu'il n'a pas tardé à se faire des amis, une petite bande de "mecs" (comme ils se surnomment mutuellement) qui sont accueillis comme lui à la cantine et à la garderie du soir. Educativement, il n'est absolument pas en difficulté étant donné qu'il lit depuis fort longtemps et que pour l'instant le niveau n'est pas très haut. Mais il lui faut quand même apprendre l'écriture cursive et les règles de l'école à la française. Joséphine de son côté avait commencé l'adaptation chez la nounou, mais nous avons obtenu -de façon presque inespérée- une place en école maternelle privée bilingue qui accueille les enfants à partir de 2 ans. Elle a donc commencé à s'y rendre cette semaine et pour l'instant je suis ravie des activités pédagogiques proposées, des locaux neufs, des menus de leur cantine et du contact avec les professionnels qui y travaillent. Quant à moi, j'ai pris mon poste en centre d'action médico-social précoce (CAMSP) auprès de petits patients de 0 à 6 ans atteints de syndrome génétiques rares et de séquelles d'extrême prématurité. Le gros de mon travail va viser les troubles de l'oralité et de la déglutition, sans négliger la communication et le langage qui sont aussi au premier plan de l'intervention. Logan va lui pouvoir finalement (après un été de travail compliqué en présence des enfants) se remettre à bosser plus sereinement, sans avoir besoin de grappiller quelques minutes de paix très tôt le matin, pendant la sieste de Joséphine ou après le coucher des enfants. Je sens que notre nouvelle vie parisienne va être en perpétuel mouvement, et j'ai d'ailleurs jugé cette rentrée passablement chargée avec une tonne de paperasse, des tas de nouvelles habitudes à prendre, et relativement peu de temps pour souffler. Il n'empêche que l'aide familiale vient tout de même de débarquer ce matin du Michigan, et que l'on compte bien -le cas échéant- sur Mimi et Grandpa pour nous porter secours si besoin. Et dans le cas contraire, nous espérons qu'ils se joignent à nous régulièrement pour profiter des goodies à la française qui sont si difficiles à dénicher aux Etats-Unis...
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