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jeudi 22 décembre 2011

Man vs. wild

L'ours noir de Pennsylvanie
Un raton-laveur, un écureuil, ou une biche : voilà les animaux sauvages les plus fréquemment croisés en ville en Pennsylvanie. Dans le New Jersey, où la vie sauvage côtoie de près la modernité humaine, les animaux se mêlent aux hommes comme si de rien n'était. Et si certains causent de nombreux dommages -humains et matériels- (les collisions en voiture avec les gibiers constituent un fort taux de mortalité ici-bas, et les écureuils détruisent des sous-sols ou des toits, tandis que les ratons-laveurs fouillent les poubelles et éparpillent les détritus un peu partout), d'autres apportent un peu d'inhabituel à nos yeux européens. Qui peut se vanter de voir un ours sur le perron de la maison ? Pas moi, mais certains de nos voisins for sure. Il est incroyable d'être confrontés quotidiennement à ces bestiaux plutôt rares et discrets sur le vieux continent. De nombreux siècles de chasse organisée ont largement contribué à l'extinction ou à la raréfaction de certaines espèces ; le loup et l'ours en sont un bon exemple. Ici l'homme n'a pas encore eu le temps de détruire le territoire naturel, Christophe Colomb n'a pas découvert l'Amérique il y a si longtemps à l'échelle de l'humanité. Et dire que certains, en France, élèvent et relâchent des faisans et autres gibiers pour l'ouverture de la chasse... Ici cela paraîtrait totalement ridicule. Et les chasseurs sont très nombreux, notamment en Pennsylvanie. A mes débuts ici, je me suis beaucoup extasiée de ces affreux écureuils gris, prenant des photos et cherchant à les approcher. Mais le temps faisant, la lassitude a gagné la partie. Point d'exceptionnel à croiser ces vilaines bêtes bruyantes, qui ressemblent plus à des rats qu'à nos mignons petits écureuils roux français. Je n'y prête plus attention. Les oiseaux sont nombreux, les oies sauvages sont partout. L'été voit son lot de hummingbirds (les fameux colibris) et nos pigeons et mésanges paraissent bien peu attrayantes face aux cardinaux pourpres locaux. Il y a même des mouffettes, qui sentent particulièrement mauvais. On devine leur présence plutôt qu'on ne les voit. Et dans cette période de fête, je pourrai même, peut-être, qui sait, croiser les rennes du Père Noël ?

1 commentaire:

  1. SUPERBE BLOG

    Merci à sa conceptrice de rentrer en contact avec l'équipe du magazine "orthophonies". Nous serions intéressé à diffuser un article sur l'orthophonie aux USA.

    contact@orthophonies.com
    www.orthophonies.com

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