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dimanche 10 février 2019

Une expérience américaine : aller chez le kiné


Je n'avais pas eu l'occasion (ni le besoin) d'aller chez le kiné depuis fort longtemps, mais une vilaine blessure de l'épaule et du cou -en lien avec ma musculature mollassonne et atrophiée- m'a conduite à devoir consulter cette année. Quand on passe son enfance à sauter, grimper, faire la casse-cou, faire du cheval, de la gym, de la danse, du ski, et j'en passe, et que les dommages collatéraux sont des chutes assez violentes, la transition est difficile à l'âge adulte lorsqu'on est une véritable couch potato. Une "pomme de terre de canapé" est outre-atlantique un joli surnom pour les personnes de mon genre, atteints de flemmardise aigüe et totalement allergiques au sport. Ayant fait beaucoup de sport jusqu'à l'adolescence, les dommages sur ma colonne vertébrale sont bien visibles. Outre des disques en mauvais état au niveau lombaire, je dois maintenant gérer une dégénérescence de certains d'entre eux au niveau cervical. Ou comment se prendre une bonne claque dans la figure en réalisant que le sport, c'est quand même utile pour maintenir la musculature existante, entretenir les muscles, les articulations et également conserver une santé respiratoire et cardiaque. J'avais pourtant décidé, nonchalamment, à l'automne dernier, de reprendre un peu le tennis. Bien que le tennis soit un sport totalement asymétrique (et étant aussi accessoirement totalement nulle en la matière), j'avais repris doucement, en alternant les deux bras (gauchère power), et en augmentant l'intensité et la durée de l'exercice avec le temps. Mais c'était sans compter sur mes épaules ramollies par l'âge et la paresse. Après quelques semaines, j'ai réussi à me créer une entorse cervicale extrêmement handicapante, plus douloureuse qu'un accouchement. Après des semaines de canapé et un traitement de cheval, je me suis retrouvée à consulter un médecin du sport, qui a confirmé l'état inquiétant de ma colonne vertébrale et prescrit de la kinésithérapie intensive. Me revoilà donc, quelques semaines plus tard, en bonne voie de reprendre le tennis ce printemps (si tout va bien), grâce aux bons petits soins d'une équipe en or à l'hôpital. J'imagine que les kinés français font à peu près la même chose que les kinés américains. Mais il existe cependant de nombreuses différences. La première commence pendant les études. Les physical therapists possèdent un niveau d'études qui est exigé jusqu'au doctorat. Les études sont donc plus longues et de fait, encore plus poussées. La seconde différence est totalement inhérente au coût des soins ici. Tous les actes de santé sont (beaucoup) plus chers et les kinés américains possèdent un équipement de compétition. La salle de physical therapy est un plateau technique dernier cri, avec plus d'une cinquantaine de machines en tous genres, des appareils sophistiqués, gérés par ordinateur et à la pointe de la dernière technologie. Je n'ai pas pu vous prendre de photo complète du lieu en question, car les machines étaient utilisées par des patients, mais c'est assez impressionnant à voir. Et puis entre deux massages ou deux exercices de musculature, il est fort agréable de regarder au-dehors la vue sur le campus de l'Université de Miami et ses palmiers. Pour le reste, je croise les doigts pour que cette vilaine blessure ne soit plus qu'un mauvais souvenir...


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