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Susquehanna river sur l'Isle of Que |
...me manque du continent américain peut attendre (ou presque) mon retour aux Etats-Unis. Je m'enfilerais bien un paquet de
butterfly crackers ou un de
dark pretzels de chez
Utz. Ou alors une tarte
peanut butter de chez
Vic's pub (mais si, c'est très bon, et très riche du même coup). Ou alors, un de ces
soft pretzels amish, bien chaud et bien dégoulinant de beurre. Ou alors, une assiette de frites de la
Elk Creek Brewery, celles qui ont encore la peau et qui sont saupoudrées de fleur de sel. Ou bien, un de ces foudroyants
Volcano rolls du petit restaurant de sushi (d'allure minable mais de qualité fantastique) de
Selinsgrove. J'irais dîner à 17 heures chez Elizabeth's. Et je ferais bien un petit tour de kayak sur la
Susquehanna river, en imaginant quelques indiens en pirogue au détour d'un méandre du fleuve. Je me ferai un bon
road trip vers le sud, une bonne
playlist -à fond les ballons-, en ne dépassant pas les 60 miles par heure, en slalomant entre les énormes camions dont le poids équivaut à celui de la tour Eiffel (ou presque). Je ferais un tour sur le campus de
Bucknell, à la basse saison quand les étudiants ont fui la Pennsylvanie et que le centre-ville a perdu de son tumulte et de son agitation. J'irais au marché du mercredi de
Lewisburg, m'approvisionner en produits amish locaux (tiens, des bananes amish "locales", mon oeil.) Je me prévoirais un petit weekend du côté des
finger lakes et de ses vignobles, goûterais au vin (modeste) local et irais randonner sur les bords des petits cours d'eau. En passant par la côte, je ferais une petite descente à
New York, flânerais dans le
village, acheterais des trucs improbables dans
Chinatown, pousserais jusqu'au
Brooklyn bridge histoire de photographier
Manhattan au coucher du soleil. J'irais prendre un train à
Penn Station pour
Baltimore, pour admirer sa cathédrale (jumelée avec notre belle Notre-Dame de Fourvière de Lyon, si, si...) et faire un tour dans le
Harbor.
Puis je m'envolerais pour la Louisiane, pour aller admirer les chênes centenaires de la Nouvelle-Orléans, sa si agitée
Bourbon Street et sa cuisine cajun inimitable. Je ferais un détour obligatoire par le campus de LSU de
Baton Rouge, sans toutefois en chatouiller leur tigre mascotte et repartirais pour
Miami et les
keys, en m'arrêtant pique-niquer au
Bahia Honda State Park avec de m'envoler pour
Boston en plein été, au coeur du quartier italien, afin d'en tester chaque pâtisserie et chaque pizzeria. Voilà finalement le peu que je connais et qui peut me manquer des Etats-Unis. Il y a tant à découvrir et à redécouvrir que je branche mon cerveau sur ce qui m'attire. En attendant, je suis censée être une parisienne. Une (presque) parisienne
qui va bientôt retrouver la cambrousse du pays de l'Oncle Sam...
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Bucknell University |
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerTu me fais rêver là...J'ai vécu aux Etats-Unis pendant un an en tant qu'étudiante d'échange et aujourd'hui je suis orthophoniste..Alors une petite idée me trotte dans la tête retourner vivre et travailler dans ce pays que j'ai tant aimé...mais que ça a l'air compliqué en te lisant!!! Mais à l'heure du master peut être cela se simplifiera-t-il?!
RépondreSupprimerSinon j'avais aussi envisager de travailler pour Alliance Française là-bas, tu connais un peu ce système?
En tout je te souhaite de bien profiter de tes semaines restantes à Paris..et surtout continue à publier ici..
Merrédith
Bonjour Merrédith,
SupprimerLe nouveau master français d'orthophonie simplifiera sans doute la procédure d'équivalence pour les nouvelles diplômées, celles qui auront le mot "master" sur le diplôme. Elles échapperont (j'espère) au retour à la fac et pourront directement passer leur année de CFY et leur examen national du praxis. Pour nous autres "vieilles" diplômées, il est peu probable que les choses évoluent. Deux ans de master, un an de CFY et le passage du praxis resteront des conditions sine qua non pour exercer aux Etats-Unis.
Pour ce qui est de l'Alliance Française, je ne connais pas très bien. Il y a des régions des Etats-Unis (surtout là où l'on trouve une forte communauté francophone) où elle est très active, mais il y en a d'autres où rien ne se fait. J'ai essayé, à mon arrivée en Pennsylvanie en 2011, de travailler avec la communauté française mais nous étions dans une zone où les français se comptent sur les doigts de la main, et j'ai fait "chou blanc"... mais tout est possible dans les grandes villes comme Philly, NY ou San Fransisco.
Merci pour tes bonnes pensées! Et merci de suivre mon blog, c'est agréable d'être lue :-)
Elise
Très joli blog, vraiment bien réalisé. Je vais moi aussi partir rejoindre mon épouse aux Etats-Unis, du côté de Boston. Je me suis déjà rendu quelques fois sur place et l'endroit me plaît beaucoup. Enfin dans dans quelques mois, i130 en attente et déposé en février... J'aimerais, si tu es d'accord, te demander quelques conseils en MP (entre comtois on peut s'entraider ;) )
RépondreSupprimerBonne continuation en tous cas
Bonjour Christophe,
Supprimerdésolée pour la réponse tardive!
Pas de problème pour les conseils, je suis passée moi aussi par les affres de l'attente du I 130...
Envoie-moi un email à elisepalanchon@hotmail.com
Bon courage pour l'attente!
Elise
ps: Boston, un coin très chouette des US (sauf pour le climat hivernal!)
Bonjour Elise
RépondreSupprimerMerci pour ce très joli blog. J'imagine que tous les orthophonistes français qui rêvent de travailler aux Etats Unis suivent tes pérégrinations avec attention. J'en fais partie! Nous suivons ton blog comme les américaines ont dû suivre celui de Julie Powell refaisant toutes les recettes de Julia Child ;-)
Ton statut va peut être changer avec l'intégration de notre diplôme dans le système LMD?
Pour ma part je suis hyper spécialisée en dysarthries et en SLA à la Salpêtrière et, en plus de notre bon vieux "CCO", j'ai un master recherche en phonétique et envisage de faire une thèse sur articles ces prochaines années...je me dis que si je veux m'installer un jour aux Etats Unis, j'aurai peut être moins de difficultés avec ce bagage?!
En tout cas, je lis et relis avec grand intérêt les grands pontes américains qui ont planché sur les troubles moteurs de la parole...incroyablement claire la littérature américaine! ça donne effectivement l'impression que les orthophonistes sont 10000 fois mieux formés là-bas qu'ici!! bonne continuation à toi...et au plaisir de lire ton prochain post. Nathalie
Bonjour Nathalie,
SupprimerMalheureusement le nouveau master en orthophonie français ne va rien changer pour mon diplôme américain, puisque je n'ai pas le mot "master" qui y figure. Et même avec ce mot, tous les cours et les relevés de notes sont passés au crible par l'ASHA pour en vérifier le contenu. Pour les nouvelles diplômées, ce sera peut-être différent. Il leur restera néanmoins à faire leur année de CFY et à passer le praxis (50% de réussite chez les américaines à la première tentative...).
En ce qui te concerne, avec un CCO + un master de recherche en phonétique, tu pourrais tout à fait intégrer un programme de thèse ou de thèse + dernière année de master dans une fac américaine. Et là, tu n'aurais "qu'à" valider ton année de CFY et à passer ton praxis pour pouvoir exercer. Je sais que certaines orthos françaises qui ont en plus un master sont sur la bonne voie pour pouvoir exercer aux Etats-Unis...
Merci pour tes bonnes pensées, et merci de suivre mon blog! C'est vraiment super quand j'écris de savoir que ça peut être éventuellement utile à quelqu'un!
Elise
Hello mate nice bblog
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