Les vacances de Noël n'arriveront jamais assez tôt. Une dizaine de jours à s'occuper d'un bébé malade, couplés au drastique manque de sommeil, ont suffit pour que toute la maisonnée attrape ce vilain méchant virus. Même sous les tropiques, la grippe est bien présente, qui l'eût crû ? Qui n'a jamais connu une journée de maladie (pas le petit rhume, hein, plutôt une bonne grosse maladie qui te cloue au lit et t'oblige à la position allongée plusieurs jours de suite) ne sait pas ce que c'est, quand tu as un rejeton remuant et lui-aussi malade à gérer. Une véritable torture, physique et mentale. Quand tu ne sais plus si c'est lui qui a de la fièvre, ou si c'est toi, s'il a eu son paracétamol à dix-sept heures, ou si c'est toi, ou si c'est le tour de Papa ou de Maman d'essayer de roupiller quelques minutes entre deux cris de bébé. Quand les réserves de mouchoirs en papier s'épuisent, quand tu ne sors même plus faire les courses, et quand tu te bats pour que ton mioche reste hydraté malgré tout, où chaque gorgée d'un biberon est perçue comme un pas en direction de la guérison. Alors dans ce contexte de microbes en folie, où ton cerveau a plusieurs fois manqué de perdre pieds, et que tu as frôlé l'hôpital psychiatrique au moins deux ou trois fois, tu bénis le retour du lundi matin, où la crèche va prendre en charge le petit Loulou, lui-très vite remis sur pieds-, tandis que toi, misérable et grelottante de fièvre, tu peux finalement pioncer quelques heures. Demain, quoi qu'il en soit, il te faudra prendre le chemin du retour au travail, les patrons américains n'étant pas particulièrement généreux avec les arrêts maladie. Mais d'ici demain, ça devrait aller mieux ?
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