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mardi 8 mars 2011

Loin de chez soi, on ne perd pas ses bonnes habitudes

Macarons aux myrtilles
Ici, le hamburger est roi. L'empire du fast-food est plus que jamais à l'ordre du jour, et il existe peu de bons restaurants dans les environs de Lewisburg. La déception des papilles gustatives est souvent de mise, et rêver de tarte-tatin et de blanquette de veau ne suffit plus  : il faut se débrouiller par soi-même et recréer l'univers de gastronomie française en Pennsylvanie. Depuis une semaine j'ai entrepris avec frénésie la confection de macarons, le tout bien sûr dans une cuisine sous-équipée et avec un four dont la température n'est pas fiable. Pourtant, armée de quelques ustensiles, je prends goût à réinventer des recettes déjà connues. Ici, au pays de la myrtille, de nombreux desserts déclinent son utilisation entre muffins, cookies et pies. Mais quoi de meilleur qu'un traditionnel macaron, fourré de myrtilles fraîches ?? Certains m'avaient prédit la malbouffe, le stockage de cellulite, le ramollissement des muscles et le surpoids. En fait je cuisine presque 100% de ce que je mange et je n'ai absolument pas adopté l'alimentation locale. D'ailleurs, malgré le cliché que l'on a de la famille américaine (une bande de gros lards, qui ne met jamais les pieds sous la table ensemble et qui ne connait rien aux somptueuses délices du palais), je dois dire que les (presque) seuls américains que je connais ont exactement la même façon de voir les choses que bon nombre de français, et qu'ils apprécient plus que jamais la bonne chère. De longs apéros, suivi d'un petit dîner fait maison...rien de tel pour nous rappeler la bonne vieille France. 
Pas de coup de blues ni de cafard n'ont montré le bout de leur nez à ce jour, même si je me noie dans les recherches de boulot. Finalement j'ai un peu le sentiment que les recruteurs me trouvent trop qualifiée pour les emplois auxquels je postule. En tant qu'orthophoniste, si mon diplôme était validé ici, je croulerais sous les propositions de jobs. Dans la réalité, j'en suis encore à traduire mes bulletins de notes pour peut-être prochainement faire évaluer ce diplôme. Un jour, très bientôt j'espère, je vais trouver ma place ici et profiter d'opportunités professionnelles intéressantes. Pour l'heure, je cuisine, je parle anglais et j'explore les environs. Patience et longueur de temps font mieux que force ni que rage.

2 commentaires:

  1. Bonjour Elise !

    Je n'avais pas fait un tour sur ton blog depuis la dernière fois et je suis très heureuse de voir que tu as enfin pu venir rejoindre ton mari et t'installer aux States. Ton blog est un vrai régal et je vais devenir une fidèle lectrice de tes découvertes transatlantiques. Une mine d'informations aussi pour une frenchie qui va devoir faire le même parcours que le tien ! J'ai bien ri en lisant ton post sur la douche mais cela me ferait moins rire sur place si je me retrouve avec la même chose ! Je vais m'empresser de rajouter ce critère pour le nouvel appartement que mon chéri devra trouver avant que j'arrive :-)
    Il vient passer une dizaine de jours à Pâques en France et de mon côté j'aimerais bien découvrir l'endroit où je vais vivre mes prochaines années. Nous nous renseignons si cela serait possible de venir passer mes vacances d'été (soit un mois !) juste après notre mariage en France sans remplir la demande de visa tout de suite car de son côté il ne lui sera pas possible d'avoir de si longues vacances en France. Ce n'est pas l'époque idéale pour découvrir Phoenix en plein désert mais au moins j'aurais un assez juste aperçu de ce qui m'attend là-bas !

    Je te souhaite bonne continuation et je te dis à bientôt !

    Bises.
    Joëlle.

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  2. Bonjour Joelle,
    merci pour ces quelques nouvelles, ça me fait plaisir de voir que mon blog peut être utile à d'autres !
    Phoenix est apparemment une belle ville. Logan et moi avons failli y partir, car il avait postulé à un job à la fac de Arizona State. Ce ne sera sans doute pas le même climat qu'ici...
    Bonne continuation !
    élise

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