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mardi 18 juin 2013

Good bye, Paris. Hello, Pennsylvania!

Le Canal Saint-Martin
Nous y voilà. Après une toute petite année à Paris, il est temps de reprendre la route vers les states. Un dernier petit tour du côté de la Butte aux Cailles, un dernier apéro en flânant dans le quartier latin, un dernier petit dîner à notre restaurant cambodgien préféré -Mondol Kiri-, une courte nuit, un réveil à trois heures du matin...et il est déjà l'heure de descendre nos 90 kilos de bagages, de sauter dans un taxi et de filer vers Roissy. Un petit vol via Reykjavik puis quelques heures de voiture entre l'aéroport de JFK et Doylestown (Pennsylvania), où nous ferons étape chez ma belle famille. Et enfin un retour au 'Burg prévu vendredi. 
Je crois qu'au final je ne me serai jamais vraiment sentie parisienne, juste "fraîchement débarquée", la tête encore embourbée d'anglais campagnard et bercée par l'ivresse et l'agitation de la ville, sans jamais réussir à appartenir à notre belle capitale. Dix mois sont largement suffisants pour se sentir chez soi, mais ce temps est trop court pour se forger une réelle identité de parisienne. Mes origines jurassiennes se devinent dès qu'on me voit sortir mon mini plan de Paris, en train de vérifier sur quelle rive je suis et si le vingtième c'est au nord ou au sud. Ah bon, la tour Eiffel n'est pas à l'est de Paris? Mais le métro c'est forcément souterrain, alors ce truc aérien ça doit être un genre de tram? Ah non, tiens, c'est bien un métro. Une vraie jurassienne je vous dis.
Nous rentrons à la maison. Home sweet home. Notre maison, c'est là-bas, mais mon pays, c'est ici. Finalement je ne me sens chez moi nulle part, pour l'instant. Car même en habitant aux Etats-Unis, je suis et je resterai française. Ce qui ne m'empêchera pas, comme les américains, de manger "des steaks grands comme la Croatie"*...
Notre-Dame de Paris
citation du très célèbre et grand intellectuel Tony Parker

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