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lundi 17 mars 2014

A little taste of Spring Break

Planter des fraises, what else?

Si les journées restent froides mais que le soleil brille, ce n'est pas si mal pour un début de printemps qui a tardé à montrer le bout de son nez. Un seul mot peut suffire à décrire les derniers jours : glandationnage. Et si je crée ce barbarisme, c'est pour mieux promouvoir l'ambiance du weekend écoulé. Mon cerveau se remet doucement de sa récente surchauffe et cette semaine de vacances est plus qu'appréciée. Le concept du spring break évoque souvent -dans le jargon américain- une semaine de débauche où tout est permis ; nombre d'étudiants en profitent pour aller bronzer et picoler à Cancun, ou pour s'envoler vers diverses destinations exotiques, loin du froid hivernal et surtout, loin du monde des études. Point de semaine dévergondée et sauvage de mon côté, j'appartiens à la catégorie des anciens, des vieux étudiants, de ceux qui ont presque dépassé la date de péremption des études, de ceux qui sont nés sans portable et sans internet et qui ont connu - à l'époque- les disques vinyles et les cassette audio. Mais je ne me perçois pas non plus comme une vieille croûte décatie sortie d'un autre âge et d'une autre culture. Pour l'instant je me suis assez bien fondue dans la masse et adaptée aux autres étudiants, jeunes, dynamiques et encore emprunts d'une naïveté presque charming. Alors mon spring break ressemble plus à celui d'une vieille mémé, à coudre (et à m'énerver en tentant de comprendre le fonctionnement d'une antique machine Singer des années 50), à cuisiner, à réparer-percer-clouer-vernir et rafistoler la maison, à jardiner et à surtout, ô combien surtout, ne rien faire pendant quelques heures et avoir enfin le temps de m'entendre penser. Car la fin du semestre s'annonce chargée. Dès demain, retour aux études et à mon projet de recherche. Point de long répit et point de rêvasserie. La procrastination pourra sans doute être de mise, en tout cas jusqu'au lendemain. Et de là, j'entamerai la dernière année de ma vingtaine, et la toute dernière année de mes chères études. Enfin, du moins, pour le moment. 

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