J'avais déjà abordé le sujet de la maternité en travaillant à plein temps dans un précédent article (à lire ici). Rien n'a véritablement changé depuis, si ce n'est que Logan a de plus en plus de travail et de responsabilités, et que je continue mon activité d'orthophoniste "scolaire" cinq jours sur sept. La crèche continue de nous sauver la vie, avec ses horaires plutôt étendues (de sept heures à dix-huit heures), même si Amaury n'y va pas aussi longtemps (heureusement !). Les journées me paraissent souvent infernales, avec un emploi du temps totalement millimétré, où tout doit être parfaitement organisé pour que rien ne dérape. Il est arrivé que notre petit Loulou parte à la crèche sans nourriture, ou sans biberon, et que l'on doive lui rapporter ce dont il a besoin dans la matinée. Heureusement, nous sommes une véritable équipe, et j'ai la chance de pouvoir compter sur mon homme pour des tas de petites choses à la maison. Les weekends sont rythmés par les besoins du bébé, qui, non content d'explorer chaque recoin de la maison, s'est mis à ouvrir les poignées de porte seul (à tout juste onze mois !) et à comprendre l'ouverture des ficelles de sécurité mis aux placards de cuisine. Tout est soigneusement mâchouillé, trifouillé, trituré et léché en long, en large et en travers. Tout doit être caché, et il faut veiller à ce qu'il ne se blesse pas en tombant. Il a trouvé l'astuce pour ouvrir le panier de linge sale, et il faut constamment l'empêcher d'étaler les chaussettes sales et autres saletés un peu partout dans la maison. Les weekends sont donc plutôt sportifs, chargés, et la semaine serait parfois presque plus reposante que le reste du temps. Je ne sais pas comment font les mamans qui restent à la maison avec leur(s) jeune(s) enfant(s). Je les admire. Je les vénère. Je les respecte énormément. Car je ne me vois pas rester à la maison et avoir uniquement ce rôle de maman. Mon activité, bien que très prenante, est primordiale (pas uniquement financièrement). Alors même si j'attends mon spring break avec impatience, j'apprécie d'avoir un boulot qui me sort de la maison, car rester à la maison, finalement, ce serait presque plus fatigant que de travailler...
Chroniques franco-américaines d'une petite frenchy au pays de l'oncle Sam
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dimanche 26 février 2017
Working mom, épisode 2
J'avais déjà abordé le sujet de la maternité en travaillant à plein temps dans un précédent article (à lire ici). Rien n'a véritablement changé depuis, si ce n'est que Logan a de plus en plus de travail et de responsabilités, et que je continue mon activité d'orthophoniste "scolaire" cinq jours sur sept. La crèche continue de nous sauver la vie, avec ses horaires plutôt étendues (de sept heures à dix-huit heures), même si Amaury n'y va pas aussi longtemps (heureusement !). Les journées me paraissent souvent infernales, avec un emploi du temps totalement millimétré, où tout doit être parfaitement organisé pour que rien ne dérape. Il est arrivé que notre petit Loulou parte à la crèche sans nourriture, ou sans biberon, et que l'on doive lui rapporter ce dont il a besoin dans la matinée. Heureusement, nous sommes une véritable équipe, et j'ai la chance de pouvoir compter sur mon homme pour des tas de petites choses à la maison. Les weekends sont rythmés par les besoins du bébé, qui, non content d'explorer chaque recoin de la maison, s'est mis à ouvrir les poignées de porte seul (à tout juste onze mois !) et à comprendre l'ouverture des ficelles de sécurité mis aux placards de cuisine. Tout est soigneusement mâchouillé, trifouillé, trituré et léché en long, en large et en travers. Tout doit être caché, et il faut veiller à ce qu'il ne se blesse pas en tombant. Il a trouvé l'astuce pour ouvrir le panier de linge sale, et il faut constamment l'empêcher d'étaler les chaussettes sales et autres saletés un peu partout dans la maison. Les weekends sont donc plutôt sportifs, chargés, et la semaine serait parfois presque plus reposante que le reste du temps. Je ne sais pas comment font les mamans qui restent à la maison avec leur(s) jeune(s) enfant(s). Je les admire. Je les vénère. Je les respecte énormément. Car je ne me vois pas rester à la maison et avoir uniquement ce rôle de maman. Mon activité, bien que très prenante, est primordiale (pas uniquement financièrement). Alors même si j'attends mon spring break avec impatience, j'apprécie d'avoir un boulot qui me sort de la maison, car rester à la maison, finalement, ce serait presque plus fatigant que de travailler...
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L'exploration ne fait que commencer ! Hélas, il n'y a plus de "Papi Pierre" pour réguler tout ça. Gros bisous ♥
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