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jeudi 17 février 2022

Quelques nouvelles

Ca fait un certain temps que je ne suis pas venue faire un tour par ici. La faute à notre emploi du temps chargé, aux week-ends occupés par nos visiteurs, et aussi je dois un peu l'avouer -à cause d'une certaine flemme-. Depuis douze ans que je publie sur ce blog, il y a toujours eu des phases très actives, suivie de phases de latence. Imaginez : douze ans à préparer des sujets d'articles, à les écrire, à les relire, alors même que le but initial du blog était d'informer uniquement sur des démarches de visa. En 2010, je galérais en attendant d'avoir le droit d'immigrer Etats-Unis. D'ailleurs, c'est comme ça que tout a commencé. Avec une saleté de procédure interminable pour pouvoir rejoindre mon homme sur sa terre natale, en toute légalité. Une bien belle année de newly-weds, 2010. Passée à distance, loin des yeux (mais pas loin du coeur), sur deux fuseaux horaires différents et avec des emplois du temps respectifs bien chargés. Alors cette flemme de publier, je la connais. Pourquoi publier absolument des articles si les sujets ne sont pas intéressants ? Je ne fais pas partie de la nouvelle génération des influenceurs. Rien n'est monétisé, tout est partagé parce que j'en ai le temps et l'envie. Bref, l'irrégularité de mes publications risque de continuer parce que comme tout un chacun, je suis busy. Totalement overbookée. Mon temps et mon énergie sont grappillés en permanence par mes deux adorables monstres et par un job à plein temps. Et aussi, depuis la fin de l'année dernière, nous avons vu défilé un ballet de visiteurs très attendus, et nous en avons profité pour faire un peu de tourisme. En outre, nous avons finalement eu le Covid, après deux (trop) longues années de pandémie. Je crois qu'il aurait été très dur d'y échapper lors de cette dernière vague. Quand tu te retrouves être cas contact cinq fois en dix jours, tu t'attends bien à ce que cela te tombe sur le coin du bec. Etant tous vaccinés à la maison, sauf Joséphine qui est encore mon petit bébé (de dix-sept mois), je ne m'attendais pas à ce que l'on ait une forme grave de la maladie. Mais j'ai toutefois été surprise de la violence de mes symptômes. J'ai été sans doute la plus malade, même si ca a été beaucoup moins difficile que l'année où j'ai eu la grippe A. Depuis, j'ose penser que nous sommes protégés d'une ré-infection au covid pendant au moins trois à quatre mois. Donc si nous continuons à respecter la réglementation en vigueur en ce qui concerne les gestes barrières, je dois avouer que c'est bien agréable de penser pour la toute première fois depuis deux ans que non, dans un future relativement proche, nous ne pourrons plus être ré-infectés par ce maudit virus. Et je dois avouer que cela fait un bien fou. Psychologiquement, cette pandémie a réduit notre vie sociale à peau de chagrin. Il a été beaucoup plus compliqué de voir nos familles respectives, et il reste encore des rencontres à organiser. La toute première, long overdue, est celle de ma belle belle-soeur Quinn avec Joséphine. L'Australie a très longtemps conservé des règles drastiques de quarantaine aux frais des voyageurs, et il lui a été impossible de venir nous voir. Trois longues années se sont écoulées depuis notre dernier get together. La seconde rencontre, que j'attends avec impatience, est celle de ma petite nièce née peu avant Noël. Il est vraiment difficile de ne pas pouvoir facilement sauter dans un avion et aller la serrer dans mes bras, ainsi que ses parents. Mais pour l'heure, les réunions familiales continuent à être possible avec des personnes plus proches géographiquement, et du coup je m'envole demain avec Amaury pour la Californie (histoire de faire un petit coucou à l'ainée de ma fratrie et à mes neveux). Et s'il est bien trop tard pour souhaiter à la bonne année à la mi-Février, je vous souhaite à tous, amis, familles, lecteurs assidus et lecteurs égarés, une vie sans covid, car, comme le disait mon grand-père à l'époque d'une façon qui résume assez bien l'exaspération liée à cette maudite pandémie (et l'expression est restée culte dans la famille) : "quand ça m'énerve...ça m'énerve".



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