Le compte à rebours est officiellement lancé ! Dans moins d'un mois, nous nous envolerons tous les trois pour la France. J'ai vraiment hâte de revenir dans mon cher Jura pendant quelques semaines. Ma famille me manque, mes amis me manquent, les (bons) fromages me manquent, les baguettes croustillantes me manquent, les croissants me manquent, et la langue française également... Chaque année, tous les printemps, j'ai cette espèce de petite nostalgie de ma région natale, quel que soit notre lieu de vie. Un an bientôt s'est écoulé depuis notre dernier séjour en France. Les expatriés connaissent bien cette petite sensation de manque, qui leur fait compter les semaines, les jours et les heures. Ce subtil mal du pays, presque discret la plupart du temps, se fait parfois d'autant plus sentir à mesure que les vacances approchent. J'ai déjà commencé à planifier le contenu de nos valises, à rassembler de petits cadeaux, à anticiper les besoins d'un toddler de deux ans pendant un long voyage en avion. D'ailleurs, si l'excitation du voyage grandit de jour en jour, mon enthousiasme à divertir un petit monstre de 25 mois pendant 18 heures dans un espace clos et limité s'amenuisent dans des proportions relativement égales. J'ai d'ores et déjà prévu un sac rempli de surprises, de jeux et de tricks en tous genres, histoire de faciliter ce voyage et de dissiper les impatiences d'un petit garçon plein d'énergie. Des feutres et du papier (classique), un petit récipient pour faire des bulles, de nouveaux jeux encore inconnus et peu encombrants (petites voitures, figurines...), de nouveaux livres, un cahier d'activité avec 500 gommettes à coller, et bien sûr un presque indispensable écran (notre vieil iPad qui arrive en fin de vie et peut allègrement être abîmé par un enfant légèrement maladroit et tout particulièrement impulsif) font notamment partie de mon indispensable sélection pour voyager en toute tranquillité. Je n'aime pas tellement ces enfants qui passent des heures et des heures devant leur écran, en répondant à peine à leurs parents et en frôlant les symptômes autistiques, mais je dois avouer que les (très) longs voyages sont tout particulièrement appropriés pour tester ces engins électroniques addictifs. Il n'y a rien de plus pénible qu'un gosse qui s'ennuie en avion, qui hurle et qui crie, voire qui se roule par terre. (N'oublions pas que nous avons entamé la phase du terrible two). Alors si le mien peut éviter d'en faire partie, j'en serai tout à fait satisfaite ! Du coup, le sac à "activités" de voyage se remplit petit à petit, tandis que mon compte à rebours est lancé. Dans 24 jours et 5 heures, on décolle pour la France...
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