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mardi 19 juin 2018

A disgusting president


Il me faudrait des pages et des pages de blog pour relater les frasques et les horreurs de la présidence Trump, et la tâche serait presque impossible tant il y a à raconter. Les dernières actions de notre puppet president sont si condamnables qu'il m'est impossible de ne pas les partager. L'adage dit bien "qui ne dit mot consent". Alors rester de marbre, silencieux, sans condamnation officielle, devant des décisions inhumaines, reviendrait tout simplement à les approuver. Il existe de nombreux migrants, réfugiés politiques, réfugiés économiques, qui se présentent régulièrement à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis pour demander l'asile politique. Nombreux sont ceux qui franchissent aussi cette frontière illégalement. En réponse à cette situation, l'administration Trump a décidé, en désaccord avec les lois internationales, de séparer les enfants de leurs parents. Les enfants (parfois très jeunes) sont conduits tous seuls dans des centres de rétention, où ils n'ont presque pas ou pas de contact téléphonique avec leur famille. Là-bas, ils s'entassent sur des matelas à même le sol, derrière des grillages, recouverts pour la nuit de couvertures de survie en métal. Pas de loisir, pas de liberté, et une cruelle absence, celle des parents. Les membres des équipes en charge de ces enfants ne parlent pas leur langue, et ils n'ont aucune formation pour s'en occuper. Pourquoi une telle décision ? Il n'y a pas de réponse et de justification qui puisse être avancée. Ce traitement inhumain va à l'encontre de la constitution américaine, où le huitième amendement s'insurge contre les punitions cruelles. Cette photo, que j'ai choisie pour illustrer mon propos, est celle d'une petite fille de deux ans, originaire du Honduras, sur le point d'être séparée de sa mère. Combien sont-ils ? Plus de deux mille actuellement selon les récentes investigations des médias américains. Ils seraient plusieurs milliers en tout, depuis l'entrée en vigueur des nouvelles directives concernant l'immigration. Je ne peux m'empêcher de penser à la barbarie nazie, qui, à l'époque, conduisait à séparer les enfants de leurs parents à l'arrivée dans les camps d'extermination. Alors où est la limite entre un contrôle strict des migrations, voulue par l'administration américaine, et l'assurance du respect de la dignité humaine ? Comment l'un des pays les plus riches au monde peut-il traiter des enfants (et leurs parents) comme des animaux, et les mettre en cage ? Les médias français commencent seulement à s'emparer du sujet ; mais ces ignominies ont levé depuis plusieurs semaines un tollé sur le sol américain, depuis le 6 Avril 2018, date d'entrée en vigueur des nouvelles directives. Trump est montré du doigt, à juste titre, et tente maintenant de sauver la face aux yeux du reste du monde. Mais pourtant, personne n'est dupe, et ses infâmes décisions doivent être connues du grand public... 

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