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samedi 13 octobre 2018

Vivre avec la climatisation

L'unité de climatisation à l'extérieur de la maison
Qui dit climat tropical dit climatisation. Si les températures de Miami sont douces et sèches en hiver, elles n'en demeurent pas moins caniculaires et humides en été. Je n'avais jamais réalisé ce qu'un climat chaud et humide implique jusqu'à notre emménagement en Pennsylvanie centrale. L'été, il arrivait que des semaines entières se succèdent avec presque 100% d'humidité et des températures autour des 35°C. Pour se représenter à quoi cela correspond (car seuls nos amis de certains DOM-TOMs peuvent attester de ce qu'il en est), il suffit de s'imaginer, au sortir de la douche, ruisselant et trempé, collant et humide. Et que ce statut ne change pas, même après plusieurs heures. La climatisation refroidit les habitations mais elle permet aussi de limiter l'humidité, relativement désagréable. Pourtant, à l'époque de la Pennsylvanie, nous n'avions pas de climatisation centrale, car la durabilité de ce phénomène humide était limitée à quelques semaines en été tout au plus, et, faute de pouvoir allumer le four ou de pouvoir dormir confortablement à la fraîche (l'air humide reste très humide la nuit, ce qui empêche la température de redescendre comme on le verrait dans un climat sec), notre vie n'était pas trop impactée. Ici, en Floride du sud, c'est une tout autre histoire. Chaque maison (ou presque) est équipée d'une climatisation centrale (par opposition aux systèmes de clim qui s'intègrent aux fenêtres et font un bruit tout simplement épouvantable). En tant que française, j'avoue que même si la clim est indispensable, je n'en suis pas particulièrement fan. La première raison en est le bruit. Même centralisée, l'unité de refroidissement située à l'intérieur de notre maison fait un raffut du diable, de nuit comme de jour, et je commence seulement à m'y habituer (il était temps, après plus de deux ans passés ici !). La seconde raison tient à l'utilisation de ce que chacun fait de cette climatisation. Si je l'utilise personnellement raisonnablement (elle est réglée sur 26°C la journée, et 24°C la nuit), la plupart de mes compatriotes américains adorent conserver leur maison fraîche, voir carrément froide, et il n'est pas rare de voir des bâtiments publics où le thermostat est réglé sur 15 ou 16°C. Avouez que lorsque la température excède les 30° dehors, la différence entre l'extérieur et l'intérieur peut conduire à un choc thermique violent et nécessiter de devoir sortir la moumoute de fourrure et les gants. D'ailleurs cela doit être très culturel. Ayant grandi sans climatisation (et sans réelle nécessité de climatisation), je doit avouer que je déteste lorsque la clim envoie de l'air bien frigorifié dans la figure, et que j'ai tendance (même en tant que frileuse) à avoir la chair de poule chez tous nos amis chez qui l'air conditionné est réglé sur sa puissance maximale. Les français que je côtoient ici ont tendance à utiliser la climatisation avec relative parcimonie. Certains ne l'utilisent presque pas pendant la saison sèche. A l'époque où j'étais en grad school, j'avais dû acheter une couverture polaire pour me réchauffer lorsque je passais des heures dans le voice lab, où la clim était très puissante, hiver comme été. Et puis, si l'on réfléchit un peu à la préservation de notre belle planète, l'on sait que la climatisation consomme beaucoup d'électricité, et participe au réchauffement climatique. Il est d'ailleurs fort dommage que toute la lumière solaire de notre sunshine state ne soit pas utilisée à des fins d'énergie renouvelable. Des panneaux solaires ou photovoltaïques seraient si pratiques ici lorsqu'il fait beau près de trois cent cinquante jours par an...

L'unité (bruyante) de propulsion d'air à l'intérieur de la maison 

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