Il y a deux ans, j'ai organisé mon tout premier
Thanksgiving à la maison. Non pas que ce fût mon premier
Thanksgiving (loin de là), mais celui-ci a été mon premier évènement du genre à Miami, avec pour mission de rôtir une dinde de presque six kilos. A l'époque, Amaury marchait à quatre pattes dans toute la maison et ça avait été plutôt sportif que de gérer les plats, les cuissons, le service et un petit loulou encore relativement peu indépendant. L'an dernier, le nombre d'invités a atteint son maximum (17 adultes) mais un partage des tâches a été réalisé avec certains d'entre eux. Je n'ai pas rôti de dinde, et me suis cantonnée aux accompagnements et aux desserts. Amaury avait décidé d'être malade ce jour-là, et il a tout simplement hurlé du début à la fin de la présence de nos invités (sympa comme
timing). Cette année, je n'avais pas envie de renouveler l'expérience d'un groupe immense, avec un
toddler sur les bras. Alors nous avons seulement convié quelques amis pour un
Thanksgiving certes plus petit, mais probablement peut-être aussi plus convivial. Hier, j'avais pris ma journée pour commencer les préparatifs en cuisine à l'avance, histoire de ne pas de me retrouver avec tout à faire à la dernière minute. De fait, dès hier soir, la moitié des desserts était achevée, la dinde mise à mariner, et la sauce aux canneberges cuite. Aujourd'hui, je n'ai plus eu qu'à préparer la fameuse tarte à la citrouille, à cuire mon gratin d'épinards, à préparer ma purée de patates douces ainsi que mes asperges, à monter mes petits fours et à rôtir la fameuse dinde. La bête en question fait près de douze livres, et elle a été enfournée avec son lot de beurre, d'herbes, de citron et d'épices variées. La table a été dressée en avance, et décorée sobrement avec de vraies petites pommes (difficiles à trouver ici). La maison s'est emplie d'une bonne odeur de volaille rôtie, et tout était fin prêt pour nos invités. Si Thanksgiving est relativement nouveau pour moi, je commence néanmoins à en comprendre les tenants et les aboutissants. Tout est centré autour de la nourriture. Pas de cadeaux, pas de préférence entre amis et famille, juste une bonne orgie gustative où il faudrait presque posséder plusieurs estomacs. On ne peut d'ailleurs pas faire plus intéressant comme
holiday lorsqu'on est gourmand(e) comme moi. Pour ce qui concerne le menu, j'ai un peu modifié les plats traditionnels pour la version de 2018. Le
stuffing (un genre de farce à base de saucisse ou bacon et de pain) a notamment été supprimé. Il n'y a pas eu de
cornbread, ni de
buttermilk biscuits, même si j'aurais pu aisément en assurer la cuisson avant d'enfourner la dinde. Pour le reste, ce cru 2018 est resté très traditionnel, et j'ai remplacé la
green bean casserole par un gratin d'épinards à la béchamel (d'ailleurs pour le côté américain traditionnel, on repassera). Il me tarde maintenant de passer à table, l'eau me vient à la bouche et je sais qu'
il va falloir quelques jours pour se remettre de ce repas pantagruèlesque...
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La fameuse tarte à la citrouille |
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La bête avant cuisson |
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