Après 35 jours de blocage et près de 800 000 employés fédéraux laissés sans salaire, le gouvernement américain a finalement repris ses activités. Les impôts, la sécurité dans les aéroports, le ministère de la justice, des transports, de l'agriculture... toutes ces entités n'étaient plus en fonction ou tournaient au ralenti depuis le 22 Décembre, avec des effectifs minimums très réduits, et certains employés contraints de travailler sans être payés. La faute à l'administration Trump qui tient absolument à dépenser 5.7 millards de dollars dans la construction d'un mur anti-immigration à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis. Le congrès, à majorité démocrate, s'y est (fort heureusement) opposé, mais notre puppet president a tenu bon. Le budget (ridicule) de l'année 2019 n'a pas été voté, faute d'accord entre les partis, d'où la paralysie plus ou moins totale du gouvernent depuis plus d'un mois. Ce n'est pas le premier shutdown de l'histoire des Etats-Unis, loin s'en faut. Mais c'est historiquement le plus long, à l'image de l'entêtement borné de son leader, prêt à tout pour son stupide mur, promesse électorale plus que démagogue. Dans un pays où le taux de pauvreté atteint les 13.5% de la population (soit plus de 43 millions de personnes), il serait peut-être judicieux de penser à une redistribution des richesses un peu plus équitable plutôt que de jeter de l'argent par les fenêtre en construisant un mur pour séparer deux pays. Et d'investir de fait dans des instances qui bénéficient au plus grand nombre (la santé, l'éducation, les infrastructures...) plutôt qu'à une poignée de privilégiés. Les murs, historiquement, n'ont jamais marché. Point n'est besoin d'être spécialiste en histoire et en géopolitique pour savoir que les murs finissent par tomber et qu'ils ne font que diviser. Toujours est-il que de nombreuses instances gouvernementales ou contrôlées par le gouvernement vont finalement pouvoir recommencer à fonctionner, à commencer par l'agence de contrôle sanitaire de l'alimentation, les impôts, les musées et les parcs nationaux. Les employés fédéraux vont aussi pouvoir recommencer à être payés. J'attends avec angoisse de voir ce que ce vieux papi sénile nous réserve pour 2019. J'aimerais être optimiste, mais il faudrait plutôt être réaliste...
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