Le printemps est arrivé, le soleil est au rendez-vous, et le spring break commence ce soir. Autant de bonnes raisons de se réjouir, car une petite pause dans la monotonie et l’enchaînement des séances de rééducation, les réunions et la paperasse, s’avère la bienvenue. J’ai une semaine bien chargée qui m’attend, entre les rendez-vous médicaux des uns et des autres (kiné pour moi, médecine du sport, première visite chez le dentiste pour Amaury), la préparation de sa fête d’anniversaire le week-end prochain (quand son père sera finalement dans les parages après un mois intensif de voyages professionnels ), et d’autres projets nettement plus exciting comme du jardinage, des mini-grasses matinées (jusqu’à sept heures, n'oublions pas que j'ai un rejeton de trois ans), de la pâtisserie, et un peu de farniente bien mérité. Le temps a décidé d’être particulièrement agréable, avec des températures un peu fraîches mais ensoleillées (entendons-nous bien, la notion de fraîcheur est toute relative à Miami qui connaît un climat subtropical !). C’est aussi la saison des goyaves, et pour la première fois cette année j’ai réussi à en trouver qui soient juteuses, sucrées, et qui embaument la cuisine et le reste du salon par leur simple odeur. Les goyaves sont une véritable madeleine de Proust pour moi : elles me rappelleront toujours les goyaves mangées en Guadeloupe pendant mon enfance, une sorte de fruit miraculeux à mi-chemin entre la fraise et la poire, qui est resté très longtemps mon fruit préféré même si je n’en ai réellement pas mangé pendant au moins vingt ans. Amaury a fêté son anniversaire à la crèche hier, et ce presque en grandes pompes. Un pizza lunch et des cupcakes maison étaient de la partie, et j’ai récupéré le soir un petit Loulou surexcité qui n’avait pas fait la sieste et qui était bien impatient d’ouvrir son cadeau. Aujourd’hui du coup c’est à mon tour que de vieillir d’un an, et je bénis les activités spéciales qui se déroulent à mon école et qui me donnent du répit dans mon planning. Entre les absents, nombreux à la veille des congés scolaires, les excursions et le pep rally qui s’étale sur toute la journée, le rythme est beaucoup plus lent. D’ailleurs en parlant de mon âge, qu’on se le dise. Je suis restée bloquée à 29 ans. Depuis un petit moment déjà. Et je compte bien y rester ancrée quelques années, avant bien entendu de rester bloquée à 39 ans...
Chroniques franco-américaines d'une petite frenchy au pays de l'oncle Sam
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vendredi 22 mars 2019
Spring has sprung
Le printemps est arrivé, le soleil est au rendez-vous, et le spring break commence ce soir. Autant de bonnes raisons de se réjouir, car une petite pause dans la monotonie et l’enchaînement des séances de rééducation, les réunions et la paperasse, s’avère la bienvenue. J’ai une semaine bien chargée qui m’attend, entre les rendez-vous médicaux des uns et des autres (kiné pour moi, médecine du sport, première visite chez le dentiste pour Amaury), la préparation de sa fête d’anniversaire le week-end prochain (quand son père sera finalement dans les parages après un mois intensif de voyages professionnels ), et d’autres projets nettement plus exciting comme du jardinage, des mini-grasses matinées (jusqu’à sept heures, n'oublions pas que j'ai un rejeton de trois ans), de la pâtisserie, et un peu de farniente bien mérité. Le temps a décidé d’être particulièrement agréable, avec des températures un peu fraîches mais ensoleillées (entendons-nous bien, la notion de fraîcheur est toute relative à Miami qui connaît un climat subtropical !). C’est aussi la saison des goyaves, et pour la première fois cette année j’ai réussi à en trouver qui soient juteuses, sucrées, et qui embaument la cuisine et le reste du salon par leur simple odeur. Les goyaves sont une véritable madeleine de Proust pour moi : elles me rappelleront toujours les goyaves mangées en Guadeloupe pendant mon enfance, une sorte de fruit miraculeux à mi-chemin entre la fraise et la poire, qui est resté très longtemps mon fruit préféré même si je n’en ai réellement pas mangé pendant au moins vingt ans. Amaury a fêté son anniversaire à la crèche hier, et ce presque en grandes pompes. Un pizza lunch et des cupcakes maison étaient de la partie, et j’ai récupéré le soir un petit Loulou surexcité qui n’avait pas fait la sieste et qui était bien impatient d’ouvrir son cadeau. Aujourd’hui du coup c’est à mon tour que de vieillir d’un an, et je bénis les activités spéciales qui se déroulent à mon école et qui me donnent du répit dans mon planning. Entre les absents, nombreux à la veille des congés scolaires, les excursions et le pep rally qui s’étale sur toute la journée, le rythme est beaucoup plus lent. D’ailleurs en parlant de mon âge, qu’on se le dise. Je suis restée bloquée à 29 ans. Depuis un petit moment déjà. Et je compte bien y rester ancrée quelques années, avant bien entendu de rester bloquée à 39 ans...
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