Logan est arrivé sain et sauf vendredi dernier. Le sort s'est encore un peu acharné contre nous, car la neige est tombée en grande quantité ce jour là. J'ai mis trois heures trente pour me rendre à l'aéroport de Genève, en roulant sur l'autoroute à 40 km/h. En arrivant là-bas, j'ai découvert que, pour cause de neige, Logan avait atterri...à Milan. J'ai passé la journée là-bas, à attendre qu'il redécolle pour atterrir à nouveau à Genève. Lui a passé seize heures dans l'avion...Et la route du retour a été du même acabit. Mais quelle joie de se retrouver ! Il a même fallu plusieurs jours pour que je réalise que sa venue était réelle, tellement l'habitude de se voir et d'être ensemble a été perdue pendant cinq mois. Passées ces quelques premières heures, je ne peux plus imaginer comment j'ai survécu sans lui. Je n'arrive plus à me représenter comment j'ai fait pour tenir le coup, et combien il était improbable et absurde d'être séparés de la sorte par un système administratif. Nous avons toujours, très régulièrement, des nouvelles du NVC, mais le dossier ne semble pas être encore arrivé à Paris. Sans ça, pas de date d'interview. Et sans date d'interview, pas de possibilité de prévoir mon départ. Il n'empêche que le processus touche à sa fin. Ils détiennent tous les documents demandés dont ils ont besoin, et il suffit que leur bon vouloir s'active un peu pour que tout ça passe à l'étape suivante.
Demain, le réveillon de Noël se fera ici, dans le Jura, avec ma famille, et j'en suis très heureuse. Nous avions déjà passé Noël chez ses parents, dans le New Jersey, mais jamais ici encore. Ces fêtes de fin d'année s'annoncent particulièrement réussies, sous d'heureuses auspices, avec l'homme que j'aime et qui m'a beaucoup manqué.
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