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Front de mer hier, Dimanche 10 Septembre 2017 (photo récupérée sur Google Images) |
Après avoir balayé la Floride, l'ouragan Irma s'est finalement décalé vers le Nord-Ouest, se transformant au passage en une tempête tropicale, jusqu'à parvenir jusqu'à nous en Géorgie et au-delà, en Caroline du Sud. Nous savons peu de choses de l'étendue des dégâts dans Miami. Certains amis ont la certitude que leur maison est intacte. A l'heure actuelle, et faute d'information contradictoire, nous espérons que les dégâts sont absents, voire minimes. Le courant a été coupé par les rafales de vent hier matin aux aurores, et à l'heure actuelle plus de 11 millions de Floridiens sont encore dans l'attente qu'il revienne. Il semble, d'après les informations, que les inondations aient touché plutôt les zones côtières, et que notre quartier ait été épargné. De nombreux arbres sont tombés, et les rues sont jonchées de débris. Ici, en Géorgie, nous n'avons pas été affecté par la tempête. Nombreux habitants ont aussi perdu leur accès à l'électricité dans la journée, mais nous avons été épargnés. Nous sommes toujours très bien logés chez nos amis, mais nous commençons a penser au retour. Quid de la suite ? A l'heure actuelle, les autorités déconseillent aux 6 millions de déplacés de revenir immédiatement. Outre les pénuries de carburants, apparemment fréquentes sur le chemin du retour, le courant n'est toujours pas revenu et il pourrait être fort désagréable de rester dans un climat tropical sans réfrigérateur, climatisation ou lumière. D'autre part, si six millions de personnes ont quitté la région de Miami sur quatre ou cinq jours, et dans d'atroces bouchons, il serait peu probable que la situation soit plus agréable si un retour s'échelonnait sur 48 heures. Nous sommes donc en stand by. Il serait bien de rentrer, pour vider et jeter le contenu du frigo, reprendre le travail dès que les écoles vont rouvrir, et aider à débarrasser les débris. Mais l'idée de conduire près de six cents miles avec un petit loulou dans la voiture, sans possibilité de trouver un hôtel non complet sur le chemin, n'est pas forcément réjouissante. Ce soir, notre voisin qui doit travailler à l'hôpital, revient sur Miami, et nous aurons peut-être quelques informations officielles sur l'état extérieur de notre maison, et sur l'état des routes. En attendant, nous essayons de profiter de ces heures d'incertitude pour voir nos amis et éviter de se faire un sang d'encre inutile...
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Miami beach ce matin, Lundi 11 Septembre 2017 (photo récupérée sur Google Images) |
Mille pensées!
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